Espagne : les socialistes et l'extrême gauche trouvent un accord pour un "gouvernement progressiste"
Depuis les législatives du 23 juillet, Pedro Sanchez tente d'obtenir sa reconduction au poste de Premier ministre. Le chef de file des socialistes a conclu un pacte avec la formation de gauche radicale Sumar, mais il doit encore convaincre les indépendantistes de rejoindre une coalition.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2023/10/24/000-33y49cd-65377636903f9456287256.jpg)
Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et la formation de gauche radicale Sumar ont annoncé avoir trouvé un accord pour la formation d'un "gouvernement progressiste", mardi 24 octobre. Le chef de file socialiste, Pedro Sanchez, et la leader de Sumar, Yolanda Diaz, actuelle ministre du Travail, "ont finalisé les détails d'un pacte" de gouvernement "issu des négociations engagées depuis la fin du mois de juillet", ont précisé les deux formations politiques dans un communiqué.
L'accord signé entre le PSOE et Sumar servira de cadre "programmatique" à la prochaine "législature", précisent les deux partis, qui prévoient de le ratifier officiellement dans la journée, en présence des deux responsables politiques. Il comprend notamment "des avancées" dans le domaine du travail, "comme la réduction du temps de travail sans perte de salaire" et "la mise en œuvre immédiate d'un plan choc" contre "le chômage des jeunes", et "la révision à la hausse des objectifs" climatiques de l'Espagne, ajoutent-ils.
Sanchez doit obtenir l'appui des indépendantistes
Pedro Sanchez est arrivé deuxième lors des législatives du 23 juillet derrière le Parti Populaire (PP, droite) d'Alberto Núñez Feijóo. Mais ce dernier, privé de majorité absolue, n'a pas réussi à former une coalition, ouvrant la voie à un nouveau gouvernement de gauche. L'accord entre le PSOE et Sumar représente une étape importante pour la reconduction à son poste de Pedro Sanchez, qui gouverne en coalition avec l'extrême gauche depuis 2020.
Mais pour cela, Pedro Sanchez doit encore obtenir l'appui des indépendantistes basques, notamment de Bildu, formation considérée comme l'héritière de la vitrine politique de l'organisation armée ETA (aujourd'hui dissoute), qui a déjà fait savoir qu'elle voterait pour lui afin de faire barrage à la droite. Il a également besoin du soutien des séparatistes catalans, et notamment de Junts per Catalunya (JxCat), formation à l'origine d'une tentative de sécession avortée de la Catalogne en 2017, dont le leader Carles Puigdemont a fui en Belgique pour échapper à la justice espagnole.
Ces derniers, qui disposent de sept députés, ont fait monter les enchères ces dernières semaines aux côtés de l'autre formation indépendantiste catalane, la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), en réclamant notamment une amnistie pour les responsables de la tentative de sécession de 2017. Cette demande est dénoncée par la droite et l'extrême droite, et critiquée au sein-même du parti socialiste.
À regarder
-
Narcotrafic : quand l'armée américaine coule des bateaux
-
Les pièces ultra-rares du futur musée du jeu vidéo
-
Compléments, vitamines sont-ils vraiment utiles ?
-
Des serruriers dénoncent leurs collègues arnaqueurs
-
Attentat de la rue des Rosiers : un suspect arrêté 43 ans après
-
Un café Friends à Times square
-
Justice des mineurs : de victime à délinquant
-
Drones : des manifestants sous surveillance
-
Picasso : le chef d'œuvre retrouvé
-
Plongée dans la ligne 1, la plus ancienne du métro de Paris
-
Boire de l'alcool, c'est à cause des singes ?
-
Reconnaissance de l'Etat de Palestine à l'Onu : "Nous méritons de vivre comme tout le monde"
-
Des physiciens américains battent le record de l’horloge la plus précise du monde
-
Un homme armé d'une machette a été abattu près d'un établissement scolaire à la Seyne-sur-Mer
-
Il retrouve la vue grâce à une dent
-
Paul Dena s'explique sur son patriotisme
-
Cinq fruits et légumes par jour : comment ça marche ?
-
"La reconnaissance d'un État palestinien est le meilleur moyen d'isoler le Hamas", avance Emmanuel Macron
-
Le drapeau palestinien sur ta mairie ce lundi ?
-
Les tours de Notre-Dame sont à nouveau ouvertes au public
-
Albanie : la ministre est une intelligence artificielle
-
"Casse toi !", Les policiers ont le droit de faire ça ?
-
Voyage organisé : 300 familles victimes d'une arnaque ?
-
Télévision américaine : Donald Trump zappe les humoristes
-
Grève : jour de colères
-
Violences conjugales, aux côtés des policiers spécialisés
-
Un pipi à 260 000 euros
-
Paul Dena : “J’ai dû quitter ma famille pour le MMA”
-
Les Talibans autorisent la chirurgie esthétique aux Afghanes
-
Etudiants américains : les universités britanniques affichent complet
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.