Des milliers de partisans de l'opposition au Togo ont défilé à nouveau samedi dans les rues de Lomé
Ils protestaient contre la réélection du président Faure Gnassingbé le 4 mars, et se sont dispersés dans le calme, selon l'AFP.La marche du Front républicain pour l'alternance et le changement (Frac), principale coalition d'opposition, est devenue hebdomadaire après la défaite de Jean-Pierre Fabre, principal adversaire du président sortant.
Ils protestaient contre la réélection du président Faure Gnassingbé le 4 mars, et se sont dispersés dans le calme, selon l'AFP.
La marche du Front républicain pour l'alternance et le changement (Frac), principale coalition d'opposition, est devenue hebdomadaire après la défaite de Jean-Pierre Fabre, principal adversaire du président sortant.
Munis de pancartes où l'on pouvait lire: "nous voulons notre président élu : Jean-Pierre Fabre" ou "Sauvons la démocratie", les manifestants sont partis du quartier populaire Bè, fief de l'opposition, pour se réunir dans le calme sur la plage de Lomé pour un meeting.
Plusieurs responsables du Frac dont M. Fabre et le franco-togolais Kofi Yamgnane ont conduit cette marche encadrée par des forces de l'ordre discrètes.
"Le Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir) ne peut pas avoir gagné ces élections. Ce n'est pas possible", a déclaré M. Yamgnane lors du meeting qui a suivi la marche.
Un bilan contesté
Le Frac avait soutenu M. Fabre, de l'Union des forces de changement (UFC, principal parti d'opposition de Gilchrist Olympio), lors de l'élection présidentielle remportée avec 60,88% des voix par Faure Gnassingbé, fils du défunt général Gnassingbé Eyadéma, selon les résultats officiels. M. Fabre avait recueillis 33,93% des voix.
"Qu'est-ce qu'ils n'ont pas fait pendant 43 ans et qu'ils vont faire en 5 ans? Nous leur demandons de nous rendre le pouvoir, s'ils aiment vraiment ce pays", a lancé Jean-Pierre Fabre.
Des responsables du Frac ont appelé leurs militants à descendre à nouveau dans les rues de Lomé le 10 avril.
L'opposition a plusieurs fois manifesté à Lomé suite à ce suffrage contesté et avait conclu à un accord après des incidents survenus lors d'un rassemblement.
Trente personnes avaient été blessées le 24 mars à Lomé après une veillée, organisée par le Frac pour "enterrer le régime", qui avait dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre, selon l'opposition.
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