Corées: la guerre psychologique du sapin de Noël relancée
Après avoir démantelé l’ancienne tour de Noël, située à la frontière entre les deux Corées, la Corée du Sud s’apprête à accueillir un nouvel édifice, haut de 9 mètres et qui sera illuminé pour les fêtes de Noël. Cette nouvelle construction devrait sans aucun doute irriter la Corée du Nord et relancer les tensions entre les deux Etats.
Au nom de la liberté de culte, le Conseil chrétien de Corée (CCC) a obtenu gain de cause auprès du ministère de la Défense sud-coréen. Ce dernier a autorisé l’organisation chrétienne à construire une nouvelle tour en forme de sapin de Noël, qui sera illuminée du 23 décembre au 6 janvier 2015. Elle sera moins haute que la précédente, qui mesurait 20 mètres, dressée il y a 43 ans à environ 3 km de la ligne de démarcation entre les deux Corées.
Cet édifice, décoré au moment de Noël de lampions et orné d'une croix géante, était une provocation intolérable pour le régime communiste athée de Pyongyang. Accusant le Sud de guerre psychologique, les autorités nord-coréennes avaient même menacé de bombarder l'édifice en acier.
Le mois dernier Pyongyang avait mis en garde contre «les conséquences catastrophiques» de toute tentative de reconstruction. «La tour n'est pas un outil religieux mais le symbole des tentatives maniaques pour accroître les tensions transfrontalières et provoquer des confits armés», avait indiqué l'agence officielle KCNA.
Bien que la liberté de culte soit garantie par la Constitution nord-coréenne, dans les faits, aucune liberté de religion n’est tolérée dans le pays. Les activités religieuses sont exclusivement réservées à des groupes reconnus officiellement par le régime. La population se doit de vouer un culte sans faille à ses dirigeants.
Illuminée au gré des tensions
Mais Séoul a rompu cet accord en 2010 dans un contexte de fortes tensions provoquées par le torpillage d'une corvette sud-coréenne dont Séoul avait accusé le Nord.
En 2011, avec le décès du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il, le sapin est resté éteint, de même qu'en 2013, en raison d'un regain de tensions entre les deux Etats, après de nouvelles sanctions votées par le Conseil de sécurité de l'ONU contre Pyongyang.
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