La Chine annonce encercler Taïwan pour tester sa capacité à "prendre le pouvoir" dans l'île
Ces manœuvres sont présentées par Pékin comme une "punition" contre le nouveau président de l'île et les forces "indépendantistes".
Un pas de plus vers une guerre ? Des navires de guerre et des avions de chasse chinois ont encerclé Taïwan, vendredi 24 mai, au deuxième jour de manœuvres militaires destinées, selon Pékin, à tester sa "capacité à prendre le pouvoir" dans l'île autonome. La Chine avait présenté, jeudi, ces exercices militaires comme une "punition sévère" contre les "séparatistes" de l'île, qui finiront "dans le sang".
Quatre navires des garde-côtes chinois sont entrés dans les "eaux interdites" de deux îles taïwanaises, a affirmé Taipei. "C'est la huitième fois ce mois-ci que des navires des garde-côtes chinois naviguent dans les eaux interdites", ont indiqué les garde-côtes taïwanais, qui ont "exhorté la Chine à faire preuve de retenue et à cesser immédiatement son comportement irrationnel".
Ces opérations, qui impliquent l'armée de terre, la marine, l'armée de l'air et l'unité des fusées de la Chine, interviennent après la prestation de serment, lundi, du nouveau président taïwanais, Lai Ching-te. Taïwan "défendra les valeurs de liberté et de démocratie", a réagi Lai Ching-te, jeudi, décrit par Pékin comme un "dangereux séparatiste" pour ses déclarations passées en faveur de l'indépendance de l'île, même s'il a depuis modéré son discours. "Je me tiendrai sur la ligne de front avec nos frères et sœurs de l'armée pour défendre ensemble la sécurité nationale", a-t-il assuré.
L'ONU appelle à la retenue
La Chine estime que Taïwan est l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec son territoire depuis la fin de la guerre civile et l'arrivée au pouvoir des communistes en 1949. Depuis quelques années, Pékin a intensifié ses menaces et les pressions politiques, économiques et militaires sur Taïwan. La République populaire de Chine dit privilégier une réunification "pacifique" avec le territoire insulaire de 23 millions d'habitants, mais n'exclut pas d'employer la force.
Lors de sa prestation de serment, Lai Ching-te, également connu sous le nom anglais William Lai, avait exhorté la Chine à "cesser ses intimidations politiques et militaires". Les séparatistes taïwanais "seront cloués au pilori de la honte pour l'histoire", avait réagi, le lendemain, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi.
L'ONU a appelé toutes les parties, vendredi, à "s'abstenir de toute action pouvant aggraver les tensions". A Washington, un haut responsable américain a affirmé que les Etats-Unis "surveillaient de très près" la situation et appelaient la Chine "à la retenue".
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