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Hong Kong : un jeune homme appelant à manifester grièvement blessé à coups de couteau

Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent l'assaillant tenir un couteau et crier "Hong Kong fait partie de la Chine".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 19/10/2019 17:25 Mis à jour le 19/10/2019 17:46

Temps de lecture : 1min

Des manifestants soutenant le mouvement appelant à des réformes démocratiques à Hong Kong, le 19 octobre 2019.  (ED JONES / AFP) — Des manifestants soutenant le mouvement appelant à des réformes démocratiques à Hong Kong, le 19 octobre 2019. (ED JONES / AFP)

Il est grièvement atteint. Un homme qui distribuait des tracts appelant à manifester à Hong Kong a été grièvement blessé, samedi 19 octobre, par un assaillant qui l'a poignardé au cou et à l'abdomen, a annoncé la police de l'ancienne colonie britannique.

Le jeune homme de 19 ans, qui portait une tenue noire et un masque noir sur le visage, a été, d'après la police, poignardé près d'un des "Murs Lennon". Ces "murs" ont proliféré à Hong Kong dans le cadre des manifestations exigeant des réformes démocratiques, et dénonçant les ingérences de Pékin.

L'assaillant a été arrêté

L'agression a été commise dans le nord-est de Hong Kong. Les medias hongkongais ont diffusé des images de l'homme grièvement blessé à l'abdomen. Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montraient également l'assaillant, tenant un couteau après l'attaque et criant "Hong Kong fait partie de la Chine" et "Vous avez semé la pagaille à Hong Kong". Ce dernier, âgé de 22 ans, a été arrêté.

L'homme s'est soudain précipité sur mon ami et l'a poignardé au cou. Puis mon ami s'est enfui en courant. Après quoi, il est tombé et à été frappé à l'abdomen avec un couteau.

un témoin de l'agression
aux médias locaux

Mercredi, Jimmy Sahm, un des leaders du mouvement de contestation, a été hospitalisé après avoir été violemment attaqué à coups de marteau par des inconnus. De nombreux militants appelant à des réformes démocratiques ont été attaqués par des partisans du pouvoir de Pékin ces derniers mois. Jimmy Sham avait été déjà agressé en août.