Hong Kong : quelques centaines d'étudiants font de la résistance avant les négociations
Alors que la mobilisation des militants pro-démocratie s'essouflle, le gouvernement local et le mouvement étudiant doivent décider, mardi, de la date de l'ouverture des pourparlers.
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Ils ne veulent pas se disperser. De petits groupes de manifestants pro-démocratie occupaient encore la rue, mardi 7 octobre, à Hong Kong, après le feu vert au dialogue donné au gouvernement par les leaders étudiants du mouvement. Seuls environ 200 à 300 manifestants étaient déployés sur les trois sites de la contestation, qui avait vu des dizaines de milliers de personnes descendre dans les rues à partir du 28 septembre.
L'ancienne colonie britannique passée sous la tutelle de Pékin a connu, dès lundi, une nette reprise de son activité, avec le retour au travail d'un grand nombre de Hongkongais, la réouverture de nombreuses écoles et la fin du blocus du siège du gouvernement, où 3 000 employés ont pu retourner à leur poste.
Des pourparlers attendus dans la semaine
Le mouvement a bénéficié d'un large soutien de l'opinion publique mais, après huit jours de paralysie, le mécontentement va croissant. Les étudiants, qui ont rencontré, lundi soir, un représentant du gouvernement pour des "discussions préliminaires" à l'ouverture d'un dialogue officiel, en ont finalement accepté le principe.
Le chargé des Affaires constitutionnelles et du continent au gouvernement local doit rencontrer les étudiants, dans le courant de la journée mardi, pour fixer la date et le lieu de l'ouverture des pourparlers, qui se tiendront avec la numéro deux de l'exécutif local, Carrie Lam.
Hong Kong traverse sa plus grave crise politique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997. Si la Chine a accepté d'instaurer le suffrage universel lors de la prochaine élection du chef de l'exécutif du territoire autonome en 2017, elle entend conserver le contrôle des candidatures. Or le mouvement pro-démocratie estime que cette proposition est inacceptable. Les manifestants réclament aussi en vain la démission du numéro un de l'exécutif, Leung Chun-ying, qu'ils considèrent comme la marionnette de Pékin.
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