Brésil : la présidente Dilma Rousseff se dit "à l'écoute" des manifestants
"Mon gouvernement écoute ces voix en faveur du changement" a réagi la présidente brésilienne face à la protestation qui secoue le pays.
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Ecouter la "voix de la rue". Face aux protestations sociales qui secouent son pays, la présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a promis, mardi 18 juin, d'être à l'écoute de sa population.
"Mon gouvernement écoute ces voix en faveur du changement. Il est engagé en faveur de la transformation sociale", a réagi la présidente de gauche lors d'un discours à Brasilia. Après la manifestations monstres de lundi, de nouveaux défilés sont prévus mardi après-midi à Sao Paulo contre l'augmentation du prix des transports publics. Les revendications concernent aussi la piètre qualité de services publics et les sommes colossales dépensées pour le Mondial-2014 de football.
Avec l'essor économique et social du pays qui s'est hissé aux rang de septième puissance économique mondiale au cours de la dernière décennie, "ont surgi des citoyens qui réclament plus et ont droit à plus", a analysé Dilma Rousseff. Il est normal, a-t-elle souligné, que "les exigences de la population changent au fur et à mesure que nous transformons le Brésil, que nous augmentons la richesse, l'accès à l'emploi et à l'éducation".
Jeudi, journée de tous les dangers
La journée de jeudi sera sensible, avec des marches prévues dans plusieurs villes du pays, notamment à Rio. Cette dernière coïncidera avec le match Espagne-Tahiti, comptant pour la Coupe des Confédérations de football, répétition générale en miniature du Mondial qui se déroule dans six villes du pays jusqu'au 30 juin.
Des joueurs de la "Seleçao" brésilienne, Dani Alves, Hulk et David Luiz, se sont montrés solidaires mardi avec les manifestants. "Moi qui viens du bas de l'échelle et qui ai maintenant une bonne position, je vois ces manifestations et je sais qu'ils ont parfaitement raison", a déclaré l'attaquant Hulk lors d'une conférence de presse à Fortaleza.
Pour la première fois depuis l'élection de Dilma Rousseff en 2011, la popularité du gouvernement a chuté de huit points en juin, alors que la croissance est en berne sur fond de poussée inflationniste.
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