Assaut contre le pouvoir au Brésil : Lula soutenu par les responsables politiques de son pays pour condamner les émeutiers bolsonaristes
Le président brésilien s'est réuni avec les présidents du Sénat, de la Chambre des députés et de la Cour suprême pour signer une déclaration "en défense de la démocratie", lundi soir.
Lula a obtenu un vaste soutien de la part du pouvoir politique et judiciaire de son pays, lundi, au lendemain des invasions et des saccages survenus dans trois lieux de pouvoir emblématiques de Brasilia par des manifestants bolsonaristes. "Nous ne laisserons pas la démocratie nous échapper", a promis le président de gauche lundi soir à Brasilia, avant de descendre la rampe du palais du Planalto, le siège du gouvernement lourdement endommagé, entouré de juges de la Cour suprême, de membres du Congrès et de gouverneurs de plusieurs Etats du pays.
Ensemble, ils ont signé une déclaration commune "en défense de la démocratie" publiée sur le compte Twitter de Lula. "Les pouvoirs de la République, garants de la démocratie et de la Constitution de 1988 rejettent les actes terroristes, de vandalisme, criminels et putschistes qui se sont produits hier à Brasilia", dit la déclaration. "La société a besoin de (...) sérénité (...), de paix et de démocratie".
La condamnation a également trouvé un écho dans les rues de Sao Paulo, sur l'emblématique avenue Paulista, où, tard dans la nuit, des milliers de personnes se sont rassemblées pour "défendre la démocratie" et demander "l'emprisonnement des putschistes". "Je n'ai pas vécu ce que j'ai vécu pour voir ce que j'ai vu hier, que mon peuple et ma terre soient divisés de cette façon. C'est inacceptable, triste, être ici, c'est défendre la démocratie", a déclaré à l'AFP Edi Valladares, un enseignant de 61 ans.
"Le pire est passé"
"Le pays retrouve le chemin de la normalité institutionnelle à grande vitesse (...) Les putschistes ont échoué dans leur tentative de rupture de la légalité", a déclaré lundi le ministre de la Justice de Lula, Flavio Dino. Pour lui, "le pire est passé".
Dès dimanche soir, le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a suspendu pour 90 jours de ses fonctions le gouverneur du district de Brasilia, Ibaneis Rocha. Ce dernier venait de présenter ses excuses dans une vidéo pour "les failles" de la sécurité ayant permis les actes de violence.
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