Bravant l'interdiction de manifester, des partisans de l'opposition se sont heurtés lundi à Téhéran aux policiers
La police iranienne a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants dans le centre de la capitale iranienne et des affrontements ont eu lieu, selon des témoins cités par l'AFP et Reuters.Ces informations n'ont pas pu être vérifiées par la presse étrangère, à qui les autorités ont interdit de couvrir les manifestations.
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La police iranienne a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants dans le centre de la capitale iranienne et des affrontements ont eu lieu, selon des témoins cités par l'AFP et Reuters.
Ces informations n'ont pas pu être vérifiées par la presse étrangère, à qui les autorités ont interdit de couvrir les manifestations.
Le procureur général de Téhéran, Abbas Jafari Dolatabadi, a confirmé l'arrestation de personnes "qui participaient lundi à des rassemblements illégaux", sans préciser le nombre d'interpellations, rapporte l'agence de presse Fars.
Réactions internationales
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, a appelé lundi soir l'Iran à ne pas "étouffer" les manifestations après l'utilisation de gaz lacrymogènes contre des opposants au président iranien Mahmoud Ahmadinejad descendus dans les rues de Téhéran.
Les Etats-Unis ont dénoncé lundi le "mépris" de l'Iran envers sa propre Constitution, estimant que la nouvelle répression d'une manifestation pacifique contrevenait à la loi iranienne.
Rappel des faits
De nombreuses forces de police étaient déployées dans le centre de Téhéran, pour empêcher tout rassemblement de l'opposition, alors qu'un groupe étudiant a appelé à une manifestation à la mi-journée autour des universités.
A l'occasion des traditionnelles manifestations anti-US de la "journée nationale des étudiants", des groupes d'opposition voulaient descendre dans la rue, pour protester contre la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin dernier. Un groupe étudiant a renouvelé cet appel lundi matin sur Internet.
La "journée nationale des étudiants" commémore la mort de trois étudiants, tués par la police du Shah le 7 décembre 1953 lors d'une manifestation anti-américaine.
Les autorités iraniennes, qui ont sévèrement réprimé plusieurs manifestations de l'opposition depuis la réélection de Mahmoud Ahmadinejad, ont interdit tout rassemblement "illégal" autour des campus, adressant de sévères mises en garde à ceux qui violeraient cette interdiction. Elles ont interdit à tous les journalistes de la presse étrangère de couvrir des manifestations en leur retirant leurs cartes de presse pour 48 heures.
Des heurts s'étaient notamment produits entre les forces de l'ordre et des partisans de l'opposition le 4 novembre, date du 30e anniversaire de la prise de l'ambassade américaine à Téhéran par des étudiants.
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