Barkhane : "Impossible d'éradiquer à 100% la menace terroriste" au Sahel
Après la mort de trois soldats français dans le nord du Mali, le général Jean-François Lafont-Rapnouil, qui commande la force antiterroriste Barkhane dans le pays, revient sur une menace terroriste qu'il s'agit de "limiter" puisqu'elle est "impossible à éradiquer" totalement. Mais "les terroristes "ne sont plus en mesure de mener des actions de force."
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2016/08/23/gene.jpg)
Cela fait trois ans que la force Barkhane est déployée dans le Sahel. Elle compte 3500 soldats français. La menace, elle, est toujours bien présente avec des attaques régulières comme en début de semaine. Trois soldats français sont morts, dans l’explosion de leur véhicule blindé sur une mine dans le nord du pays. "Ce mode d’action est une démarche du faible au fort. Les groupes armés terroristes ne sont plus en mesure de mener des actions de forces", constate le général Lafont-Rapnouil. Selon lui, il s’agit d’"actions désespérées" avec très peu d’hommes, souvent jeunes, "très peu informés, et recrutés sur le tard" comme lors de l’attaque de l’hôtel à Bamako, le 21 mars. Un voire deux hommes armés avaient forcé le barrage de l'hôtel qui abritait des militaires instructeurs. "Certes il ne faut pas minimiser le bilan, mais vous imaginez bien que sur une immensité comme celle de la bande sahélo-saharienne, il est très difficile de pouvoir empêcher ce genre d’événement. Je pense qu’on arrive à bien les limiter, on ne pourra pas l’éradiquer". La lutte contre le terrorisme dans cette région "ne vise pas à éradiquer à 100% cette menace terroriste, c’est quasiment impossible, mais bien de maintenir une pression suffisante pour les empêcher de mener des actions de force."
La force Barkhane n'a "pas vocation à rester"
Enfin, concernant la présence de la force Barkhane dans la région, pas de précision sur une date de départ. Mais "elle n’ a pas vocation à durer parce que ce serait un constat d’échec, dit-il. En revanche tant que la situation n’est pas stabilisée, et tant que les pays concernés ne sont pas en capacité de prendre la responsabilité de la sécurisation globale de leur pays à leur charge, bien sûr on sera à leur côté comme on l’a fait depuis trois ans."
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter