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Sri Lanka : l'ex-président Gotabaya Rajapaksa assure qu'il a fait "le maximum" pour son pays

Dans sa lettre de démission, l'ancien chef de l'Etat pointe les dégâts causés par la pandémie de Covid-19 sur l'économie nationale.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 16/07/2022 15:38 Mis à jour le 16/07/2022 16:02

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L'ancien président du Sri Lanka Gotabaya Rajapaksa, alors en poste, le 3 janvier 2020 à Colombo (Sri Lanka).  (ISHARA S. KODIKARA / AFP) — L'ancien président du Sri Lanka Gotabaya Rajapaksa, alors en poste, le 3 janvier 2020 à Colombo (Sri Lanka). (ISHARA S. KODIKARA / AFP)

C'est un courrier qui a été lu devant le Parlement samedi 16 juillet. Dans une brève lettre de démission envoyée depuis Singapour où il a fui, l'ancien président sri-lankais Gotabaya Rajapaksa affirme avoir fait "le maximum" pour prévenir la catastrophe économique qui frappe son pays et estime que la pandémie de Covid-19 a réduit ses efforts à néant.

"C'est une satisfaction personnelle pour moi d'avoir pu protéger notre peuple de la pandémie malgré la crise économique à laquelle nous étions déjà confrontés à l'époque", affirme l'ancien dirigeant. Sur cette île de 22 millions d'habitants, le Covid-19 a fait plus de 16 500 morts. Gotabaya Rajapaksa avait refusé d'instaurer un confinement lors de la première vague. "Ne paniquez pas", avait-il dit aux médecins.

Son successeur élu mercredi

Dans sa lettre, Gotabaya Rajapaksa assure que les réserves en devises du Sri Lanka étaient déjà basses lorsqu'il a pris ses fonctions en novembre 2019. A l'époque, pourtant, le Sri Lanka disposait d'une confortable réserve de 7,5 milliards de dollars, selon des chiffres officiels. Ces réserves ne sont plus que d'un millard de dollars aujourd'hui et le pays est en cessation de paiements depuis la mi-avril.

Les députés sri-lankais se retrouveront mercredi pour élire le successeur du président démissionnaire, qui s'est enfui à Singapour après l'invasion de sa résidence par des manifestants. Le Premier ministre et président par intérim Ranil Wickremesinghe, 73 ans, est donné favori. Pourtant, ce dernier est aussi la cible des manifestants mais il dispose le soutien du parti au pouvoir, qui dispose du plus grand nombre de sièges au Parlement.