Crise des Rohingyas : Aung San Suu Kyi veut "parler à tous ceux qui ont fui"
La présidente de la Birmanie a pris la parole le 19 septembre pour évoquer la crise humanitaire des Rohingyas dans son pays et tenter d'apaiser les tensions.
En mai 2017, les Nations Unies choisissent d'enquêter sur la persécution des Rohingyas. Le prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi s'attire depuis lors les critiques de la part de la communauté internationale qui lui reproche de ne pas avoir dénoncé clairement le traitement infligé à cette communauté.
La minorité musulmane est en danger en Birmanie du fait de l'armée, violente, parfois meurtière, et qui les condamne d'avoir formé des extrémistes qui veulent mettre à feu le pays. La majorité bouddhiste du pays considère aussi que les musulmans sont eux-mêmes responsables de leur exode massif (390 000 auraient fui vers le Bangladesh ces deux dernières semaines).
Persécution ou volonté de réconciliation ?
Pour ne pas se mettre l'armée à dos, Aung San Suu Kyi avait déclaré à la BBC le 6 avril : "Je ne crois pas qu'il y ait de nettoyage ethnique. J'estime que le terme de nettoyage ethnique est trop fort pour expliquer ce qu'il se passe."
Le 19 septembre, après une multiplication des conflits (villages incendiés, massacres), la prix Nobel, sous pression, est ressortie de son silence glacial : "Nous voulons connaître les raisons de cet exode. Nous voudrions parler à tous ceux qui ont fui mais aussi à ceux qui sont restés."
La présidente se dit maintenant prête à accueillir de nouveau les nombreux Rohingyas qui ont fui le pays. Elle souhaite aussi entendre les raisons de ceux qui sont restés.
Les Rohingyas n'ont aucun statut dans les pays où ils résident. Dès 2012, des manifestants extrémistes bouddhistes brandissaient en Birmanie des pancartes où on lisait : "Le monde n'est pas pour les Musulmans".
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