Plus de 600 personnes fuient la Birmanie vers la Thaïlande après un raid mené par l'armée sur un centre de cyberfraude
La zone dite du Triangle d'or abrite de nouveaux centres qui regroupent des escrocs qui font des victimes dans le monde entier.
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Plus de 600 personnes ont fui l'un des plus gros centres d'arnaques en ligne de Birmanie et traversé la frontière avec la Thaïlande, a fait savoir jeudi 23 octobre, un responsable provincial thaïlandais à l'AFP. Ces véritables usines à arnaque en ligne, qui font des victimes dans le monde entier, prolifèrent dans les zones inhospitalières dites du Triangle d'Or et emploient de gré ou de force des petites mains.
Après un raid militaire sur le complexe, "677 personnes ont fui le centre d'escroquerie" de KK Park, en traversant la rivière Moei pour se rendre en Thaïlande jeudi matin, a annoncé le vice-gouverneur de la province de Tak, près de la frontière avec la Birmanie.
Des centres sous contrôle de groupes criminels chinois
Le bureau de l'administration provinciale de Tak a informé dans un communiqué que le groupe ayant pris la fuite était composé de "ressortissants étrangers", hommes et femmes, et que les autorités s'attendaient à ce que d'autres personnes traversent la frontière thaïlandaise. Lundi, la junte birmane a déjà réalisé une descente dans le KK Park, où elle a affirmé avoir saisi 30 récepteurs Starlink, qui permettent un accès internet par satellite.
Des centaines de personnes ont été vues mercredi fuyant à pied, à moto ou dans des camionnettes. Plus de 100 personnes, avec sacs à dos et valises, s'étaient massées jeudi matin du côté birman du principal poste-frontière avec la Thaïlande, a constaté un journaliste de l'AFP.
En Birmanie, des complexes tentaculaires, abritant des réseaux d'escroqueries en ligne sentimentales ou commerciales, ont prospéré le long de la frontière peu surveillée avec la Thaïlande pendant la guerre civile, déclenchée par un coup d'Etat en février 2021. La plupart des sites sont sous la coupe de groupes criminels chinois, en cheville avec des milices birmanes. Selon les experts, la junte birmane ferme les yeux sur ces réseaux aux mains de ses alliés miliciens qui, en échange, contrôlent les régions frontalières en son nom.
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