INFO COMPLEMENT D'ENQUETE. "Je crois qu'il s'agit d'un morceau du MH370" : de nouveaux débris découverts à Madagascar
Le Boeing 777 a disparu en mars 2014. L'homme d'affaires qui avait trouvé un morceau de l'appareil au Mozambique a fait une nouvelle découverte. Les enquêteurs vont désormais devoir authentifier ces débris.
Cette découverte permettra-t-elle d'éclaircir l'un des plus grands mystères de l'histoire de l'aviation ? Trois nouveaux débris pouvant provenir du Boeing qui assurait le vol MH370 de la Malaysian Airlines ont été découverts, lundi 6 juin au matin, sur l'Ile de Nosy Boraha, au nord-est de Madagascar.
Le Boeing 777 s'était volatilisé le 8 mars 2014 peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, avec 239 personnes à bord. Les circonstances et le lieu de la disparition de l'appareil ne sont toujours pas connues, deux ans plus tard, l'appareil n'ayant jamais été retrouvé.
Ces débris ont été trouvés par Blaine Alan Gibson, un homme d'affaires américain, alors qu'il était accompagné d'une équipe de tournage de l'émission "Complément d'enquête" de France 2. Ils se trouvaient sur une longue plage quasi déserte, située près du village de Sahasifotra, où des tonnes de déchets arrivent chaque jour en provenance de l'océan Indien.
Une pièce en particulier, mesurant 77 cm de large pour 50 cm de long, apparemment constituée de matériaux composites, rappelle fortement un autre débris qui avait été retrouvé en février sur les côtes du Mozambique par le même homme d'affaires. Il a depuis été authentifié "avec quasi certitude" comme provenant du MH370 par les enquêteurs australiens chargés des recherches de l'avion.
Les enquêteurs australiens se saisissent de cette découverte
"Ces deux débris sont très très semblables : même couleur de peinture, le diamètre des trous de fixation est identique et au dos la texture est la même. Je crois qu'il s'agit d'un morceau du MH370", indique Blaine Alan Gibson à nos confrères de France 2. Deux autres pièces ont également été retrouvées. Un panneau plus petit avec l'inscription "FB" ainsi qu'une autre pièce en plastique qui pourrait être un élément de siège de la classe économique où peut se loger un écran vidéo.
Contacté par France 2, l'Australian Transport Safety Bureau (ATSB), chargé des recherches pour retrouver l'avion, a confirmé être intéressé par ces nouveaux débris. Si ces débris étaient authentifiés, cela porterait à 12 le nombre de morceaux retrouvés dans l'océan Indien.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter