Australie : le Premier ministre conservateur Scott Morrison remporte les législatives, une victoire vue comme "un miracle"
Après six années de gouvernement de centre-droit, ces élections semblaient promises à l'opposition travailliste, selon les sondages.
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Une victoire qui relève du "miracle". La coalition conservatrice du Premier ministre australien, Scott Morrison, a créé la surprise samedi 18 mai, en remportant les élections législatives, malgré les sondages qui donnaient le camp travailliste vainqueur, après six années de gouvernement de centre-droit.
"J'ai toujours cru aux miracles. Comme l'Australie est formidable !", a lancé samedi Scott Morrison, âgé de 51 ans, à ses partisans réunis à Sydney (Australie), tout en saluant les Australiens de la majorité silencieuse.
Reste encore à savoir si la coalition, formée par le Parti libéral et le Parti national, aura la majorité absolue, ou si elle devra aller courtiser des élus indépendants. Les dernières projections de la Commission électorale australienne, dimanche, indiquaient qu'il manquait six sièges à la coalition pour atteindre la barre des 76, nécessaires pour avoir la majorité absolue à la Chambre des représentants.
La tâche de Scott Morrison, connu pour ses positions climatosceptiques, pourrait s'avérer compliquée s'il doit chercher le soutien des indépendants, soucieux d'écologie. Il marchera aussi sur des oeufs dans son propre camp, puisqu'il ne pourra se permettre aucune défection dans la coalition.
Le leader du parti travailliste démissionne
Le président américain, Donald Trump, a salué la victoire du Premier ministre conservateur dans un tweet, les deux hommes s'engageant ensuite par téléphone à poursuivre une "coopération étroite sur nos priorités communes", selon la Maison blanche.
Le réchauffement climatique a été au cœur de la campagne pour ces élections. Donné perdant du scrutin par les instituts de sondage, Scott Morrison a passé la campagne, non pas à expliquer son projet, mais à dénoncer celui de son concurrent travailliste Bill Shorten, en présentant ses propositions fiscales et environnementales comme risquées pour l'économie nationale.
Au sein de l'opposition travailliste, Bill Shorten a reconnu sa défaite et démissionné de son poste de leader du parti.
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