Bras de fer sur le budget des Etats-Unis : les licenciements de fonctionnaires ont commencé
Plus de 4 000 d'entre eux, qui travaillent dans pas moins de sept ministères différents, ont d'ores et déjà reçu des avis de licenciement.
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Une crise budgétaire aux conséquences déjà concrètes. Le gouvernement américain a commencé, vendredi 10 octobre, à licencier des fonctionnaires. Cette menace était brandie depuis plusieurs jours par Donald Trump pour tordre le bras aux démocrates et sortir du blocage budgétaire. Alors que les Etats-Unis semblent aller tout droit vers une troisième semaine de "shutdown", sans issue visible, le directeur du Budget de la Maison Blanche, Russ Vought, a annoncé sur X que les "réductions d'effectifs avaient commencé" pour les fonctionnaires fédéraux.
Plus de 4 000 d'entre eux, qui travaillent dans pas moins de sept ministères différents, ont d'ores et déjà reçu des avis de licenciement, selon un document judiciaire publié vendredi dans le cadre d'une procédure en Californie. "Il y en aura beaucoup, et cela va viser ceux proches de démocrates, car nous estimons qu'ils sont la cause" de la paralysie budgétaire dans le pays, a déclaré vendredi le président américain, Donald Trump.
Bataille avec les démocrates
Toutes les personnes concernées "ont été désignées comme non essentielles au sein de leurs services", selon le texte judiciaire, jugeant bienvenue cette réduction d'effectifs après une période de "bureaucratie hypertrophiée" sous la présidence du démocrate Joe Biden. Ces licenciements concernent, entre autres, le ministère de l'Education, des Finances, ou encore de la Santé.
Les républicains proposent une prolongation du budget actuel, avec les mêmes niveaux de dépenses, tandis que les démocrates réclament une prolongation de subventions pour des programmes d'assurance santé à destination de ménages à bas revenus. Le parti de Donald Trump dispose de la majorité aux deux chambres du Congrès, mais en raison des règles du Sénat, 60 voix sur 100 y sont nécessaires pour adopter un budget. En l'état actuel, au moins huit membres de l'opposition devraient se rallier au texte républicain, mais seulement trois l'ont fait jusque-là.
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