Pérou : un des derniers responsables du Sentier lumineux capturé
Florindo Flores, dit "Artemio", a été retrouvé blessé par balles, dans la forêt amazonienne. Il appartient au comité historique du Sentier lumineux, l'une des plus sanglantes guérillas d'Amérique latine.
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"Il est vivant, on lui prodigue les soins médicaux appropriés (...) . Il est gravement blessé, il a pratiquement perdu son bras droit." Un des derniers dirigeants du Sentier lumineux, violente guérilla maoïste quasiment éteinte, a été capturé dimanche 12 février à l'issue d'une opération militaire, dans la forêt, dans le nord du Pérou.
Florindo Flores, dit "Artemio", âgé de 47 ans, a été retrouvé blessé par balles dans une cabane de la forêt amazonienne de l'Alto Huallaga. Il y était réfugié après un accrochage avec la police, jeudi. Il a été retrouvé après plus de vingt ans de clandestinité et un changement d'identité en 2004. Il a été transféré à la base policière de Santa Lucia, dans la province de Tocache, où s'est rendu dimanche le président, Ollanta Humala. "Etant vivant, il sera traité en accord avec ce que stipule la loi", a déclaré le ministre de la Justice, Juan Jimenez.
Une victoire historique pour le gouvernement péruvien
Célibataire et sans enfant, Artemio était, selon les analystes, le dernier dirigeant en liberté du comité historique du Sentier lumineux, l'une des plus sanglantes guérillas d'Amérique latine. Son conflit avec l'Etat dans les années 1980-2000 a fait près de 70 000 morts et disparus. La tête d'Artemio était mise à prix pour 350 000 dollars (263 802 euros) par le gouvernement péruvien et 5 millions (3,7 millions d'euros) par les Etats-Unis. La chute d'Artemio représente donc la plus importante victoire, essentiellement symbolique, du gouvernement Ollanta sur la guérilla depuis son arrivée au pouvoir, en juillet 2011.
Le Sentier lumineux a décliné spectaculairement après l'arrestation en 1992 de son chef historique, Abimael Guzman. La guérilla ne reste active que dans deux poches du territoire, les fiefs de la production de coca, où ses quelques centaines de guérilleros sont aujourd'hui associés au trafic de drogue, selon l'Etat.
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