"La voix du peuple est partie, qui va nous représenter ?" : en Bolivie, les partisans d'Evo Morales ne veulent pas de la présidente par intérim
A La Paz, les manifestations se sont poursuivies, mardi, après le départ en exil du président contesté, Evo Morales.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2019/11/13/php1nXLzi.jpg)
Les partisans d'Evo Morales se sont réunis mardi 12 novembre dans le centre-ville de La Paz (Bolivie) pour exprimer leur colère face à ce qu'ils appellent un coup d'Etat. Leur dirigeant a été forcé par la rue à démissionner, lui qui avait été élu démocratiquement en 2014 avec plus de 60% des suffrages.
Aujourd'hui, les soutiens de l'ancien président, souvent humble et majoritairement d'origine indigène, se sentent plus seuls que jamais. "Sincèrement, il n'y a personne pour nous représenter, s'émeut cet homme. La voix du peuple est partie. Celui qui nous a toujours représentés n'est plus là auprès de nous. Il n'y a personne qui va dire notre vérité ?" Ancien leader syndical, Evo Morales a été le premier président amérindien aymara à accéder à la présidence de la Bolivie. Et il a longtemps incarné un symbole d'émancipation pour les populations indigènes de son pays.
"On veut un gouvernement neutre et provisoire"
Le regroupement était pacifique après les violences à La Paz pendant deux jours, violences commises par des groupes qui soutiennent aussi l'ancien président, venus semer la terreur dans la ville. Mais les manifestants, mardi, voulaient montrer un autre visage du mouvement indigène et paysan. Ils sont descendus dans la rue avec des demandes précises. "On veut un gouvernement neutre et provisoire, Et si cette madame Añez veut être présidente, on ne l'acceptera pas." Mais c'est bien Jeanine Añez, du parti Unité nationale de l'opposition, qui s'est déclarée présidente par intérim de la Bolivie mardi soir. Et la nouvelle occupante du fauteuil présidentiel n'a pas l'appui des parlementaires du MAS, le parti d'Evo Morales, ni de ses militants.
À regarder
-
Tempête Benjamin : des rafales de vent jusqu'à 161 km/h en Seine-Maritime
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter