Deux journalistes et un policier tués par des gangs à Haïti, lors d'une tentative de réouverture d'un hôpital
Le centre hospitalier était fermé depuis le 29 février, après avoir été attaqué par les membres des gangs de Viv ansanm.
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Deux journalistes et un policier ont été tués lors d'une fusillade provoquée par des gangs, mardi 24 décembre, lors de la tentative de rouvrir un des principaux hôpitaux de Port-au-Prince (Haïti). "Markenzy Nathoux et Jimmy Jean ont été tués (...) lors de l'attaque des bandits de la coalition Viv ansanm [Vivre ensemble, en créole] au moment de la réouverture de l'hôpital de l'Hôpital de l'Université d'Etat d'Haïti (HUEH)", a déclaré à l'AFP Robest Dimanche, porte-parole du Collectif des médias en ligne (Cmel).
D'autres journalistes ont été blessés et se font soigner dans un autre hôpital public à Delmas, dans l'agglomération de Port-au-Prince, a-t-il précisé. Un policier a également été tué, a affirmé à l'AFP le porte-parole adjoint de la Police nationale d'Haïti (PHN), Lionel Lazarre, confirmant des annonces de la presse mais sans donner de détails.
Un autre hôpital attaqué une semaine plus tôt
D'après les premiers éléments, des membres d'un gang ont ouvert le feu pour empêcher la cérémonie de réouverture de l'HUEH, aussi connu sous le nom d'Hôpital général. De nombreux journalistes étaient présents pour couvrir l'événement. Le centre hospitalier était fermé depuis le 29 février, après avoir été attaqué par les membres des gangs de Viv ansanm. Haïti, pays pauvre des Caraïbes, est confronté à la violence endémique de groupes armés et à l'instabilité politique depuis plusieurs mois.
Leslie Voltaire, le président du Conseil présidentiel de transition de l'île, a dénoncé des violences "inacceptables". De nombreuses images des blessés en sang, attendant les secours dans l'hôpital, ont circulé pendant la journée sur les réseaux sociaux. Une semaine plus tôt, Viv ansamn avait incendié un autre important centre hospitalier de Port-au-Prince, l'établissement privé Bernard Mevs, détruisant une grande partie du bâtiment mais sans faire de victimes.
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