Colombie : d'anciens chefs Farc reprennent les armes, le président annonce une offensive
Le président colombien Ivan Duque a annoncé la création d'une "unité spéciale", après la publication d'une vidéo dans laquelle d'anciens leaders des Farc déclarent reprendre la lutte armée.
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Plusieurs ex-chefs de la guérilla des Farc, ont réapparu jeudi 29 août, en treillis et munis de fusils, pour annoncer la reprise de la lutte armée, dénonçant "la trahison" par l'Etat du pacte de 2016. "Nous annonçons au monde qu'a commencé le deuxième Marquetalia (berceau de la rébellion marxiste en 1964) au nom du droit universel des peuples à se lever en armes face à l'oppression", affirme l'ex-numéro deux des Farc, Ivan Marquez, dans une vidéo de 32 minutes diffusée sur YouTube.
Le président Ivan Duque, qui a tenté de modifier l'accord de paix selon lui trop laxiste envers les anciens guérilleros, a réagi en annonçant un offensive. "J'ai ordonné la création d'une unité spéciale afin de poursuivre ces criminels avec des capacités renforcées de renseignement, d'enquête et de mobilité sur tout le territoire colombien", a-t-il déclaré, depuis Bogota.
Une annonce "préoccupante"
Dans sa vidéo, Ivan Marquez apparaît avec d'autres anciens chefs rebelles, également retournés à la clandestinité, dont son bras droit Jesus Santrich. Ils sont entourés de 17 hommes et femmes équipés de fusils, devant le sigle Farc-EP (Forces armées révolutionnaires de Colombie - Armée du peuple). Il y annonce "la poursuite des opérations de guérilla en réponse à la trahison par l'Etat des accords de paix de la Havane" qui ont permis le désarmement de quelque 7 000 combattants des Farc, transformées depuis en parti politique sous le nom de Force alternative révolutionnaire commune.
Même s'ils sont peu nombreux, il s'agit d'un revers pour le processus de paix et pour Ivan Duque. Le haut commissaire du gouvernement pour la paix, Miguel Ceballos, a qualifié l'annonce de "très préoccupante", mais pas surprenante. "Malheureusement, ces personnes avaient, par leur comportement, déjà clairement exprimé qu'elles tournaient le dos à l'accord de paix", a-t-il dit.
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