Argentine : un bruit anormal détecté trois heures après le dernier contact avec le sous-marin disparu
Le San Juan a disparu mercredi 15 novembre. La Marine argentine refuse d'évoquer une explosion à bord.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2017/11/17/phpPr47lZ_1.jpg)
Un bruit anormal a été enregistré voici une semaine, trois heures après la dernière communication du sous-marin argentin San Juan, à proximité de sa dernière position connue. C'est ce qu'a annoncé mercredi 22 novembre le porte-parole de la Marine argentine, refusant d'évoquer une explosion. "Nous avons été informés d'un indice officiel, du mercredi 15 novembre à 11 heures, dans la zone d'opération du sous-marin : une anomalie hydro-acoustique. C'est un bruit qu'il faut analyser", a déclaré lors d'un point-presse le capitaine Enrique Balbi.
Il a précisé que le "bruit" a été enregistré à 400 km des côtes de Patagonie, à 60 km au nord de la dernière position communiquée par le sous-marin. Le submersible avait mis le cap sur la base navale de Mar del Plata, son port d'attache.
Cela a dû être un bruit très fort. (...) Il peut s'agir d'une explosion.
un ancien commandant de sous-marinà l'AFP
Trois navires se sont dirigés vers la position indiquée afin de tenter de localiser le sous-marin. Ils devaient arriver sur zone mercredi en fin de soirée, vers 23 heures (heure locale). Plus de 4 000 personnes participent aux opérations, dans une zone étendue sur 1 000 km de long, du nord au sud, et 500 km d'est en ouest. Au total, quatorze navires et dix avions sont mobilisés pour les recherches.
Des chances de survie qui s'amenuisent
Le sous-marin militaire argentin n'a pas donné signe de vie depuis une semaine. Selon la Marine argentine, le submersible avait signalé une avarie avant sa dernière communication, mais celle-ci n'avait pas été jugée suffisamment grave pour déclencher une procédure d'urgence.
S'il est en immersion, sans contact avec la surface pour renouveler l'air, la Marine estime que l'équipage peut survivre sept jours et sept nuits. En cas d'explosion à bord et/ou d'incendie, les chances de survie sont infimes. Cela explique peut-être que la balise de détresse n'ait pas pu être activée.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter