Tunisie : grève générale et vols annulés après l'assassinat de l'opposant Brahmi
Quasiment tous les vols Paris-Tunis sont annulés, après un appel à la grève générale de la puissante centrale syndicale tunisienne UGTT.
Journée sous haute tension en Tunisie. Selon l'autorité de l'aviation civile, tous les vols à destination et en provenance du pays sont annulés, vendredi 26 juillet, en raison d'un appel à la grève lancé après l'assassinat de l'opposant laïque Mohamed Brahmi. Francetv info dresse l'état des lieux.
Un trafic aérien très perturbé
"Les employés de l'aéroport ont répondu à l'appel à la grève générale." Selon un porte-parole de l'aviation civile tunisienne cité par Reuters, tous les vols à destination et en provenance du pays sont annulés. Sur le site Aéroports de Paris (ADP), quelques compagnies ont toutefois maintenu leurs vols vers Tunis, comme Air Mediterranée Transavia ou Europe Airpost. Mais "eu égard aux derniers événements en Tunisie, de fortes perturbations sont à prévoir à l'arrivée et au départ de cette destination, souligne ADP. Il est conseillé aux passagers de prendre contact avec leur compagnie."
La compagnie aérienne tunisienne Tunisair Express et sa filiale ont annulé tous les vols de et vers la Tunisie programmés vendredi. Elles s'excusent auprès des passagers lésés et les invitent à replanifier leur vol "sans frais supplémentaire".
Un pays paralysé par la grève et des manifestations
La principale centrale syndicale tunisienne (UGTT) a appelé à une grève générale après l'assassinat du député de l'opposition de gauche Mohamed Brahmi, abattu jeudi près de Tunis. L'UGTT a aussi annoncé"l'organisation de funérailles nationales pour le martyr", dont le lieu et l'heure ne sont pas encore connus.
Jeudi, des manifestations ont eu lieu à Sidi Bouzid, région natale du député. Sa famille et ses partisans accusent les islamistes au pouvoir d'être derrière ce meurtre. Des manifestations se sont poursuivies dans la nuit de jeudi à vendredi dans le centre de la capitale.
L'assassinat de Brahmi intervient près de six mois après celui de Chokri Belaïd, une autre figure de la gauche tunisienne. Sa famille avait aussi accusé Ennahda, qui avait démenti toute implication. Le pouvoir avait imputé ce crime à un groupuscule islamiste radical.
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