Au Togo, "pour en finir avec ce régime", l’opposition continue le combat
Les députés togolais ont adopté le 8 mai 2019 une réforme permettant au président Faure Gnassingbé de se représenter en 2020 et 2025. Cette décision intervient après près de deux ans de manifestations pour réclamer le changement.
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Le Togo, petit pays francophone d’Afrique de l’Ouest, est dirigé par la famille Gnassingbé depuis plus de 50 ans. A la mort du père, c'est le fils qui prend les rênes du pouvoir lors d'un scrutin contesté. Faure Gnassingbé est élu en 2005, puis en 2010 et encore une fois en 2015. Une nouvelle loi lui permet désormais d’être candidat aux scrutins de 2020 et 2025.
La réforme a été adoptée pour permettre au président de se maintenir au pouvoir. Ce n’est pas fait pour ramener la paix au Togo
Brigitte Adjamagbo Johnson, coordinatrice de la coalition de l’oppositionà franceinfo Afrique
Retour à la case départ
La réforme a été votée par une Assemblée nationale dominée par l'Union pour la République (Unir), le parti au pouvoir. Comme la coalition de l’opposition a boycotté les législatives de décembre 2018, elle n'a pas pu se prononcer. Elle refuse pour autant de parler d’erreur stratégique et se prépare à participer aux élections municipales prévues fin juin 2019. Jusque-là, les mairies togolaises sont dirigées par des conseillers nommés par le président Gnassingbé.
Nous saisirons toutes les opportunités, élections et manifestations... Le peuple reste déterminé, il veut en finir avec ce régime cinquantenaire
Brigitte Adjamagbo Johnson, coordinatrice de la coalition de l’oppositionà franceinfo Afrique
Le "combat" pour l'alternance
Face à "un régime bien enraciné" , la coalition de l’opposition, qui regroupe 14 partis politiques, a du mal à s’imposer. Après une passe difficile et des divisions internes, elle fourbit ses armes pour poursuivre "le combat". La première étape aura lieu dans les urnes avec les élections locales. Une sorte de "répétition générale" avant la présidentielle de 2020. "Le Togo est en grave déficit démocratique et nous allons prendre en main notre destin", souligne Brigitte Adjamagbo Johnson.
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