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Nigeria : au moins 21 morts et 69 blessés dans l'effondrement d'une école

Des pelleteuses mécaniques sont à l'œuvre pour tenter de secourir des victimes prises sous les décombres de cet établissement scolaire du centre du pays.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 12/07/2024 23:03

Temps de lecture : 2min

L'école qui s'est effondrée à Jos, au Nigeria, le 12 juillet 2024. (MUHAMMAD TANKO SHITTU / AFP)

C'est une tragédie qui a frappé l'école Saint Academy à Jos, au Nigeria. Au moins 21 personnes, majoritairement des élèves, ont été tuées et 69 ont été blessées, vendredi 16 juillet, dans l'effondrement de cet établissement scolaire du centre du pays, rapporte la Croix-Rouge. Les blessés ont "tous été admis dans divers hôpitaux", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la Croix-Rouge, Nuruddeen Hussain Magaji.

Des pelleteuses mécaniques sont à l'œuvre pour tenter de secourir des victimes prises sous les décombres alors que des parents cherchent désespérément leurs enfants, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

Le représentant de l'Unicef Nigeria, Cristian Munduate, s'est dit "dévasté par la perte tragique de jeunes vies à la Saint Academy". "Des enfants pleins de rêves passaient leurs examens lorsque le bâtiment de l'école s'est effondré. Nos plus sincères condoléances aux familles touchées", précise-t-il sur X.

Les causes de l'effondrement encore incertaines

Sur son lit d'hôpital, un des élèves blessés, Wulliya Ibrahim, 15 ans, raconte auprès de l'AFP être "entré dans la classe" et qu'"à peine cinq minutes plus tard", il a "entendu un bruit" avant de "se retrouver ici". La cause de l'effondrement n'a pas été clairement établie, mais selon des habitants ce dernier s'est produit après trois jours de fortes pluies.

Les effondrements de bâtiments sont assez fréquents au Nigeria, en raison du laxisme dans l'application des normes de construction, de la négligence et de l'utilisation de matériaux de mauvaise qualité. Au moins 45 personnes avaient été tuées en 2021 dans l'effondrement d'un immeuble en construction dans le quartier huppé d'Ikoyi, à Lagos, la capitale économique du Nigeria.