Pas un seul éléphant tué au Mozambique depuis un an
Grâce à une nouvelle gestion, le braconnage a nettement diminué dans la plus grande réserve naturelle du pays.
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Le parc Niassa, qui a perdu plus de la moitié de ses éléphants en dix ans, a enfin eu la peau des braconniers. Aucun pachyderme n’a été abattu dans cette réserve naturelle du nord du pays depuis la mise en place d’un nouveau plan d’action, rapporte l'organisation Wildlife Conservation Society.
Une surveillance performante
Avec plus de 40 000 km², Niassa est la plus importante réserve d’Afrique après celle de Selous en Tanzanie. L’espace naturel non clôturé, grand comme la Suisse, était jusque-là surveillé par des rangers, des gardes peu équipés qui ne faisaient peur à personne. Pour dissuader les braconniers, qui ont tout de même tué près de 5000 éléphants en dix ans, la Wildlife Conservation Society, qui gère le parc, a changé de stratégie. Grâce à l’appui du gouvernement, l’organisation a pu déployer sur place des policiers mozambicains plus prompts à réagir face aux chasseurs d’ivoire.
Des peines plus lourdes
Les membres de cette force intervention d’élite, qui disposent d’un avion et d’un hélicoptère, sont habilités à arrêter les braconniers présumés et à préparer leur dossier qu’ils transmettent dans les 72 heures au procureur. Une première depuis de nombreuses années. Les contrevenants risquent jusqu’à 16 ans de prison ferme, alors que jusque là, la peine ne dépassait pas les deux ans... lorsqu’elle était appliquée. Une énorme avancée lorsque l’on sait que le braconnage n’était pas considéré comme un délit avant 2014. Et pour éviter la corruption, les policiers ne restent pas plus de 45 jours dans la réserve.
Cette série de mesures a permis de sauver les 4000 éléphants qui ont ainsi survécu à la chasse sauvage. Selon la Wildlife Conservation Society, le sanctuaire de Niassa pourrait accueillir 20 000 pachydermes.
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