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Un journaliste français annonce dans une vidéo avoir été enlevé par un groupe jihadiste au Mali

Le Quai d'Orsay a confirmé à France Télévisions la "disparition" d'Olivier Dubois, qui a travaillé pour le quotidien "Libération" et la chaîne France 24.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 05/05/2021 10:49 Mis à jour le 05/05/2021 12:55

Temps de lecture : 1min

La police des Nations Unies dans la région de Gao, au Mali, le 16 octobre 2020.  (MICHELE CATTANI / UNOCHA / AFP) — La police des Nations Unies dans la région de Gao, au Mali, le 16 octobre 2020. (MICHELE CATTANI / UNOCHA / AFP)

Le journaliste français Olivier Dubois affirme dans une vidéo à la provenance indéterminée circulant sur les réseaux sociaux, mercredi 5 mai, qu'il a été kidnappé début avril au Mali par des jihadistes affiliés à Al-Qaïda. Le ministère des Affaires étrangères a confirmé à France Télévisions la "disparition" d'Olivier Dubois, qui a coopéré avec des médias comme la chaîne France 24 ou le quotidien Libération.

"Nous sommes en contact avec sa famille ainsi qu’avec les autorités maliennes. Nous procédons aux vérifications techniques d’usage."

Le Quai d'Orsay
à France Télévisions

Dans un brève vidéo d'une vingtaine de secondes, Olivier Dubois dit avoir été enlevé le 8 avril à Gao par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance jihadiste au Sahel, avant de s'adresser à sa famille, à ses amis et aux autorités françaises "pour qu'elles fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour me faire libérér".

Un reporter "aguerri"

"Olivier Dubois était en reportage à Gao au Mali. Le 8 avril, il n'est pas rentré à son hôtel après le déjeuner. Ce journaliste aguerri connaissait bien cette région très dangereuse de l’est du pays", rapporte le secrétaire général de Reporters sans Frontières, Christophe Deloire. "Nous avons été informés deux jours après sa disparition."

Nous avons été informés deux jours après sa disparition. En concertation avec les rédactions qui l’emploient habituellement, nous avons pris la décision de ne pas rendre publique cette prise d’otage, afin de ne pas entraver une éventuelle issue positive rapide.
— Christophe Deloire (@cdeloire) May 5, 2021