Mali : la situation est "sécurisée", selon un militaire des anciennes forces putschistes
Lundi soir, les tirs ont opposé des militaires auteurs du coup du 22 mars à des membres de l'ex-garde présidentielle du président déchu.
La situation est "sécurisée" après des "attaques" perpétrées "avec le soutien de forces internes et obscures qui sont actuellement détenues". C'est ce qu'a déclaré un représentant des troupes maliennes auteures du coup d'Etat du 22 mars, mardi 1er mai peu après 3h30 (5h30 heure française) à la télévision nationale. Entouré de quelques militaires, il a accusé "des individus mal intentionnés d'avoir attaqué l'aéroport, l'ORTM [radio-télévision malienne] et la caserne de Kati [quartier général des ex-putschistes] afin de déstabiliser le processus de retour à l'ordre constitutionnel normal".
Lundi dans la soirée, la capitale malienne était à nouveau secouée par des affrontements. Des tirs nourris ont été entendus dans la soirée, à Bamako, selon des témoins. Mais aussi dans la ville-garnison de Kati. Ils ont opposé des militaires du capitaine Sanogo qui se sont engagés en avril au retour de l'ordre constitutionnel dans le pays et des "bérets rouges", des forces loyales à l'ex-président Amadou Touamin Touré, renversé le 22 mars. "Il y a des morts", a affirmé un salarié de l'ORTM sous couvert d'anonymat. Des collègues ont confirmé sans toutefois préciser combien de personnes avaient été tuées.
Rejet d'envoi de soldats pour sécuriser la transition
Selon des témoins, ces combats ont pour origine la tentative d'arrestation d'un responsable de l'ex-garde présidentielle par les troupes du capitaine Sanogo. Ils surviennent surtout à la veille d'une rencontre prévue à Ouagadougou (Burkina Faso) entre ex-putschistes et le président burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, qui a été annulée.
Le capitaine Sanogo a rejeté samedi les décisions prises le 26 avril à Abidjan lors d'un sommet de chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Il était notamment prévu d'envoyer des soldats dans le pays pour sécuriser la transition vers le retour à l'ordre constitutionnel après le putsch qui a plongé le pays dans la confusion.
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