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Barkhane : Emmanuel Macron confirme la fin de l'opération, et annonce une nouvelle stratégie en Afrique "d'ici six mois"

Le chef de l'Etat a visité un bâtiment militaire en rade de Toulon, mercredi, afin de définir la stratégie militaire de la France.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 09/11/2022 19:53 Mis à jour le 09/11/2022 20:31

Temps de lecture : 2min

Le président français Emmanuel Macron lors de son déplacement à Toulon (Var), le 9 novembre 2022.  (ERIC GAILLARD / REUTERS POOL / AFP) — Le président français Emmanuel Macron lors de son déplacement à Toulon (Var), le 9 novembre 2022. (ERIC GAILLARD / REUTERS POOL / AFP)

Emmanuel Macron s'est rendu sur un bâtiment militaire en rade de Toulon (Var), mercredi 9 novembre, afin d'y présenter les défis stratégiques majeurs auxquels la France doit faire face en matière de défense. Depuis le porte-hélicoptères amphibie Dixmude, un des plus gros bâtiments de guerre française, le président a notamment confirmé la fin de l'opération antijihadiste Barkhane.

La nouvelle stratégie française en Afrique sera finalisée d'ici six mois après des consultations, a annoncé Emmanuel Macron. "Nous lancerons dans les prochains jours une phase d'échanges avec nos partenaires africains, nos alliés et les organisations régionales pour faire évoluer ensemble le statut, le format et les missions des actuelles bases militaires françaises au Sahel et en Afrique de l'Ouest", a-t-il déclaré.

Retrait des troupes en août

L'armée française a quitté le Mali en août, après neuf ans de présence, poussée par la junte au pouvoir. Cette dernière travaille désormais – même si elle s'en défend – avec le sulfureux groupe paramilitaire russe Wagner. Les soldats français restent toutefois dans la région et continuent à lutter contre les groupes jihadistes liés à Al-Qaïda ou au groupe Etat islamique, qui étendent progressivement leurs activités vers les pays du golfe de Guinée.

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L'annonce de la fin de Barkhane est sans conséquence immédiate sur le dispositif militaire français au Sahel, qui comprend environ 3 000 militaires au Niger, au Tchad et au Burkina Faso. Il comptait 5 500 hommes au plus fort de son déploiement.