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Cinq Casques bleus burkinabés tués dans une attaque dans le nord du Mali

L'attaque a été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 02/07/2015 16:57 Mis à jour le 02/07/2015 17:17

Temps de lecture : 2min

L'attaque fatale à cinq Casques bleus, revendiquée par Aqmi, a visé un convoi entre Tombouctou et Goudam, au Mali, jeudi 2 juillet 2015. (GOOGLE MAPS) — L'attaque fatale à cinq Casques bleus, revendiquée par Aqmi, a visé un convoi entre Tombouctou et Goudam, au Mali, jeudi 2 juillet 2015. (GOOGLE MAPS)

Cinq Casques bleus burkinabés ont été tués jeudi 2 juillet dans une attaque dans la région de Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali, selon des sources de sécurité au sein de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma). Neuf autres soldats burkinabés ont également été blessés.

"Les terroristes étaient apparemment bien informés sur le passage de notre convoi. Ils ont donc attaqué le convoi. C'est terrible", a affirmé une source sécuritaire de la Minusma, sans pouvoir préciser dans l'immédiat la nature de l'attaque. Quelques heures après l'attaque, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'attaque, selon une agence mauritanienne.

Des troupes "extrêmement vulnérables"

Trois Casques bleus burkinabés avaient été blessés le 28 mai par l'explosion d'une mine au passage d'un convoi de la Minusma dans la même région de Tombouctou, une attaque déjà revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Le général danois Michael Lollesgaard, commandant de la force militaire, et le chef djiboutien de la police de la Minusma, Awale Abdounasir, se trouvaient à bord de ce convoi.

Outre un Casque bleu bangladais tué par balles le 25 mai près de l'aéroport de Bamako dans des circonstances encore non élucidées, la force de l'ONU a perdu 35 militaires dans des attaques (attentats-suicides, mines, embuscades, tirs de mortier et roquettes) depuis son déploiement au Mali en juillet 2013.

Selon l'ONU, la Minusma, dont le mandat a été prolongé d'un an le 29 juin par le Conseil de sécurité, est son opération de maintien de la paix la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie dans les années 1990. Le général Lollesgaard a déploré le 17 juin, devant le Conseil de sécurité, les graves lacunes de ses troupes en termes d'entraînement, de logistique et de capacité de renseignement, qui les rendent "extrêmement vulnérables".