La vidéo d'une agression sexuelle dans un bus de Casablanca crée une vague d'indignation au Maroc
Les images montrent une jeune femme dénudée, en pleurs, au milieu d'un groupe d'hommes torses nus. Elle tente de se dégager, en vain, tandis que le bus continue sa route.
La vidéo, insoutenable, montre une jeune femme se faire agresser sexuellement par une bande d'adolescents dans un bus de Casablanca (Maroc). En plein jour, celle-ci subit attouchements et insultes, sous les rires. En larmes, dénudée et entourée par le groupe d'hommes, torses nus, elle tente de se dégager, en vain. Le bus continue quant à lui de rouler, sans que personne n'intervienne.
La police a arrêté six adolescents
La diffusion massive de ces images, lundi 21 août, sur les réseaux sociaux, a provoqué une vague d'indignation au Maroc. Une manifestation est d'ailleurs organisée à Casablanca et dans plusieurs villes du royaume, mercredi 23 août, indique Les Nouvelles News.
En début de semaine, les autorités marocaines ont indiqué avoir arrêté six individus, âgés de 15 à 17 ans, soupçonnés d’être les auteurs de l’agression. La police marocaine a également affirmé que la victime, âgée de 24 ans, était atteinte d'un handicap mental. Les autorités affirment qu'elles n'ont reçu aucune plainte, ni de la part de la jeune femme agressée ni de la part du chauffeur.
Deux Marocaines sur trois sont victimes de violences selon les autorités
L'association Touche pas à mon enfant a lancé lundi un appel à témoins afin "de traduire en justice cette horde barbare qui s'est attaquée lâchement à une jeune fille", tandis que la presse locale s'est indignée, en écrivant un grand nombre d'articles. "Horreur à Casablanca", "des monstres commettent un crime odieux", pouvait-on lire en une de plusieurs sites marocains.
Ces derniers ont tiré la sonnette d'alarme sur la recrudescence du nombre d'agressions ou de cas de harcèlement subis par les femmes dans la rue, comme le note Libération. Début août, une autre vidéo montrant un groupe de jeunes hommes traquer une jeune femme marchant seule dans la rue à Tanger avait déjà suscité l'indignation dans le pays. Selon les chiffres des autorités marocaines, près de deux Marocaines sur trois sont victimes de violences. Les lieux publics sont les endroits où la violence physique à leur égard est la plus manifeste.
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