Egypte: Alexandrie teste un bus électrique pour lutter contre la pollution
Un premier bus électrique est entré en service à titre expérimental à Alexandrie, seconde ville d'Egypte, au mois d’octobre 2018. Silencieux et non polluant, il peut être une solution intéressante dans une ville où le trafic automobile provoque d’importantes nuisances. C’est une première en Egypte, pays qui affiche de grandes ambitions dans le développement des énergies renouvelables.
Alexandrie, ville de plus de quatre millions d’habitants, a choisi des bus chinois. Un contrat a été signé début 2018 par l’Organisme des transports d’Alexandrie avec le constructeur automobile chinois BYD, portant sur l’achat de 15 bus électriques. Un choix qui ne rélève pas du hasard puisque sur les quelque 120.000 bus électriques vendus dans le monde en 2017, 95% l'ont été en Chine… Et BYD est l’un des principaux acteurs de cette filière qui rencontre un succès mondial (BYD a ainsi ouvert une deuxième usine en Europe).
Le constructeur #automobile chinois #BYD va vendre des #bus #électriques à la ville égyptienne d'#Alexandrie #Égypte pic.twitter.com/S3sTdLRqwJ
— CGTN Français (@CGTNFrancais) January 26, 2018
Le but est bien sûr de limiter la pollution dans une ville soumise à une intense circulation automobile. «Les bus sont considérés comme essentiels au plan de l'APTA (Alexandria Passenger Transportation Authority) visant à faire d'Alexandrie une ville verte et respectueuse de l'environnement d'ici 2030 », écrit l’Egyptian Streets.
Outre la baisse des émissions de CO2, les autorités de transport de la ville espèrent aussi, grâce à ces nouveaux véhicules, baisser le coût d’entretien des autobus.
Ces bus, symboles de modernité et d’environnement plus propre, ne sont pas les premiers engins électriques à circuler dans la deuxième ville d’Egypte. La cité, fondée par Alexandre le Grand, compte aussi le plus vieux tramway d’Afrique. Inauguré en 1860, et électrifié en 1902, le réseau qui transporte quelque 80.000 personnes par jour a vu ses rames modernisées en 2018 avec l’apparition de nouveaux wagons.
Sur un plan plus global, le ministère de l'Environnement a annoncé son intention de réduire de 50% le taux de pollution atmosphérique du pays en 2023. Pour cela le pays s’est doté d’un plan de développement de production électrique renouvelable. Une politique ambitieuse qui vise à produire 20% d’énergie renouvelable à l’horizon 2020 et 42% à l’horizon 2035.
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