Bamako à l'unisson devant un show de télé-réalité sur les danses maliennes
Le palais de la culture de Bamako a fait salle comble le 6 octobre 2018, au soir de la finale de «Faso Don», un concours télévisé de danses maliennes. Ce programme a tenu le public pendant six semaines et a permis au chorégraphe Sekou Keïta de réaliser son rêve: réunir sur scène huit candidats, chacun d'entre eux devant s'initier à une danse traditionnelle venant d'une autre région que la sienne.
Pari réussi pour le chorégraphe et danseur malien Sekou Keïta. «Nos danses sont variées, il y a plusieurs ethnies, on a cette chance, cette richesse culturelle», se félicite le directeur artistique de l'émission Faso Don (Les danses du pays). Le programme de télé-réalité qu'il a imaginé a été diffusé sur la chaîne panafricaine Africable, après une série de castings réalisés dans chacune des régions du pays afin de sélectionner les huit candidats qui ont partagé leur quotidien dans une villa à la périphérie de Bamako.
Conflits intercommunautaires
«Ils sont contents et ils voient désormais que la danse a de la valeur. Et ils sont fiers de moi: chaque fois, ils m'appellent pour me féliciter», se réjouit-il, ajoutant: «Ils savent maintenant que la danse, c'est pas quelque chose de mauvais.» Les peuls, traditionnellement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon, majoritairement agriculteurs, s'affrontent dans la région de Mopti.
A Bamako, 8 jeunes danseurs originaires des quatre coins du Mali ont participé à Faso Don, émission de TV réalité qui tient à remettre à l'honneur les danses traditionnelles des régions du pays. Reportage @srieussec #AFP pic.twitter.com/jG6MyhuOhQ
— Agence France-Presse (@afpfr) October 11, 2018
Des artistes renomés comme Bassékou Kouyaté, Habib Koité, Oumou Sangaré ou encore Babani Koné accompagnaient chaque participant lors de sa prestation. C'est finalement une danseuse peule, Rokia Diallo, de Sikasso (sud), qui a triomphé avec le takemba, une danse songhaï, en tenue typique du nord du pays.
Sekou Keïta regrette néanmoins que la danse ivoirienne, comme le coupé-décalé, ou le sagar, danse sénégalaise, n'aient plus de secret pour les danseurs maliens, qui méconnaissent souvent les danses de leur propre pays.
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