Abdullah pose des conditions pour le second tour
Abdullah Abdullah, le rival du président sortant Hamid Karzaï, réclame le limogeage du chef de la commission électorale
/2021/12/14/61b8b9ada5301_france2-fr.png)
/2013/02/08/BROAD4RSc08.jpg)
Abdullah Abdullah, le rival du président sortant Hamid Karzaï, réclame le limogeage du chef de la commission électoraleAbdullah Abdullah, le rival du président sortant Hamid Karzaï, réclame le limogeage du chef de la commission électorale
"Nous allons attendre la réponse de la commission jusqu'au 31 octobre et jusque-là, nous suspendons toutes nos relations avec elle", a déclaré à la presse M. Abdullah sans préciser l'attitude qu'il adopterait en cas de refus.
Il a également demandé la suspension des ministres de l'Intérieur, de l'Education et des Affaires tribales.
Le président afghan a de son coté déclaré qu'il n'avait pas l'intention de limoger Loudine, pas plus qu'il ne procéderait à un remaniement ministériel avant le second tour.
Quant au président de la commission électorale, d'Azizoullah Loudine, il a déclaré ne pas avoir l'intention de démissionner. "Non, pourquoi devrais-je démissionner?" a-t-il dit en faisant valoir que la constitution ne donnait pas autorité à Abdullah d'exiger un tel geste.
Ali Daoud Najafi, le bras droit de Loudine, n'a pas été de son côté en mesure de dire si celui-ci serait écarté, mais il a affirmé à Reuters que les propos d'Abdullah n'auraient "aucun effet du tout" sur les activités de la commission.
Les fraudes qui ont entaché le premier tour ont sérieusement écorné les efforts pour le déroulement de ce nouveau scrutin prévu le 7 novembre, considéré comme cruciale par les occidentaux pour parvenir à stabiliser le pays. De crainte d'une répétition des irrégularités, plus de 200 fonctionnaires électoraux ont été évincés ou remplacés.
La sécurité a par ailleurs été renforcée à Kaboul en prévision du second tour d'autant que les talibans ont une nouvelle fois menacé de le perturber. Cela n'a pas empêché plusieurs centaines de personnes de manifester lundi dans le centre de la capitale. Les manifestants scandaient des slogans anti-américains et jetaient des pierres aux policiers. Ils ont été dispersés par ces derniers à coups de feu en l'air après avoir brûlé une effigie du président Barack Obama devant le bâtiment du parlement.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter