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Marseille : un immeuble s'effondre partiellement après un incendie, sept blessés légers hospitalisés

Une vingtaine d'autres habitants ont dû être évacués. Le bâtiment n'était pas connu comme "en péril", selon le maire.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 03/12/2023 07:27 Mis à jour le 03/12/2023 16:29

Temps de lecture : 2min

Des policiers et des marins-pompiers autour d'un immeuble partiellement effondré après un incendie, le 3 décembre 2023, à Marseille. (NICOLAS TUCAT / AFP)

Sept personnes en "urgence relative" ont été transportées à l'hôpital, dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 décembre, après l'incendie et l'effondrement partiel d'un immeuble proche du centre de Marseille, selon les marins-pompiers et la mairie de Marseille. Une vingtaine d'autres personnes ont aussi été évacuées du bâtiment et d'autres immeubles alentour.

"Plusieurs immeubles ont été évacués et les services de la ville se sont mobilisés pour assurer en urgence la prise en charge des habitants et de leur hébergement", a relevé la mairie dans un communiqué, ajoutant qu'une école avait été ouverte pour "accueillir les habitants évacués en cours de relogement". "Un périmètre de sécurité a été mis en place dans les rues adjacentes", complète le communiqué, en précisant que l'incendie est désormais "maîtrisé".

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— Benoît Payan (@BenoitPayan) December 3, 2023

"Intervention en cours dans le 4e arrondissement - Boulevard Pardigon / Avenue Chutes Lavie. Evitez le secteur", a posté sur X (ex-Twitter) le maire de Marseille Benoît Payan, qui s'est rendu sur le lieu du sinistre.

Un immeuble "ni en péril ni en sauvegarde"

Sur franceinfo, dimanche, l'édile a décrit le bâtiment comme un immeuble "ancien", mais qui n'est "absolument pas dans les radars, c'est-à-dire qu'il n'était ni en péril, ni en sauvegarde, ni en situation particulière. Il n'était connu d'aucun service."

Le maire de Marseille ne s'est pas avancé au sujet de la réintégration des habitants évacués. "Tout dépend de ce que diront les ingénieurs et les architectes, a souligné Benoît Payan. Si les logements sont impactés, ça prendra plus de temps. Si les logements ne sont pas impactés, ils pourront probablement très vite rentrer chez eux."