Manifestation contre la loi Travail : des militants CGT "ont pris violemment à partie" la police, répond Bernard Cazeneuve à Philippe Martinez
Le secrétaire général de la CGT estime que les policiers ont reçu des "ordres" de "non-intervention vis-à-vis des casseurs".
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Le bras de fer entre la CGT et le gouvernement continue. L'échange à couteaux tirés se fait par communiqués et médias interposés. Ainsi, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a accusé, dimanche 19 juin, "des militants de la CGT" d'avoir "pris violemment à partie les forces de l'ordre" au terme de la dernière manifestation contre la loi travail.
Dans un communiqué, Bernard Cazeneuve répond ainsi au leader du syndicat Philippe Martinez, qui estime que les policiers ont reçu des "ordres" de "non-intervention vis-à-vis des casseurs".
[Communiqué] @BCazeneuve rappelle les consignes données aux forces de l'ordre dès début des manif° sur loi travail pic.twitter.com/4vuLHuT6Uv
— Ministère Intérieur (@Place_Beauvau) 19 juin 2016
"Toutes les violences se font en dehors des cortèges syndicaux", estime Philippe Martinez.
"Des consignes claires et constantes sont données aux forces de l'ordre"
"Depuis le début des manifestations sur la loi travail, des consignes claires et constantes sont données aux forces de l'ordre (...) : usage proportionné de la force publique pour assurer la sécurité des manifestants et des riverains et faire respecter le droit de manifester, et fermeté absolue à l'égard des casseurs", assure Bernard Cazeneuve, qui accuse Philippe Martinez de "travestir sciemment ces orientations claires".
Le gouvernement a menacé d'interdire les prochaines manifestations, prévues jeudi 23 et mardi 28 juin, si la sécurité ne peut être garantie. "Il y aura dans les prochains jours des discussions entre la préfecture de police de Paris et les organisateurs afin de voir si les conditions sont réunies pour qu'un rassemblement se tienne", a dit Manuel Valls au Journal du dimanche.
Le droit de manifester garanti "si chacun assume sa responsabilité"
Mais l'ordre public et le droit de manifester ne peuvent être garantis "que si chacun assume sa responsabilité, se désolidarise des violences et de tous ceux qui les commettent en les condamnant clairement, y compris s'ils sont syndicalistes", fait valoir Bernard Cazeneuve.
"Le mardi 14 juin des militants de la CGT ont pris violemment à partie les forces de l'ordre au point de dispersion pourtant convenu avec les organisateurs", dénonce-t-il.
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