CIO : on vous explique comment se déroule l'élection du nouveau président de l'instance olympique

L'élection du successeur de Thomas Bach à la tête du Comité international olympique (CIO) se déroule jeudi, en Grèce.

Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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La 144e session du CIO, marquée par l'élection de son président, le 20 mars 2025, à Costa Navarino, en Grèce. (FABRICE COFFRINI / AFP)
La 144e session du CIO, marquée par l'élection de son président, le 20 mars 2025, à Costa Navarino, en Grèce. (FABRICE COFFRINI / AFP)

Une nouvelle tête aux commandes du Comité international olympique (CIO). Après 12 ans de mandat de Thomas Bach, l'instance élit, jeudi 20 mars, son nouveau président. Sept candidats, dont le Français David Lappartient, sont sur la ligne de départ et seront départagés au cours du scrutin.

Qui vote ?

Le vote est réservé aux 109 membres du CIO, qui disposent chacun d'une voix. Mais tous ne pourront pas voter dès le départ, puisqu'en vertu de l'article 18.5.4 de la Charte olympique, "tout membre du CIO doit s’abstenir de prendre part à un vote dans les circonstances suivantes : [...] lorsque le vote porte sur l’élection, à un poste quelconque de la commission exécutive du CIO ou à toute autre fonction, d’un candidat ressortissant du même pays que ce membre". Les membres français Guy Drut, Martin Fourcade et Jean-Christophe Rolland ne pourront donc pas prendre au vote tant que David Lappartient est encore en lice.

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La majorité absolue recherchée

L'élection se déroule à huis clos et à bulletin secret, et le vote électronique est utilisé. Le quorum requis pour être élu est égal à la moitié du nombre de voix des votants, plus un. "Si aucun(e) candidat(e) n'obtient la majorité absolue des voix lors d'un tour de scrutin, de nouveaux tours de scrutin seront organisés jusqu'à ce qu'un(e) candidat(e) obtienne la majorité absolue des voix", précise le règlement de l'élection. Dans ce cas, à chaque tour, le ou la candidate qui obtiendra le moins de voix sera éliminé. Sept candidats étant en lice, il ne pourra y avoir que six tours maximum. Si deux candidats se retrouvent en dernière position avec le même nombre de voix, ils seront départagés au cours d'un vote spécifique.

Le président sortant Thomas Bach n'interviendra pas dans le vote, sauf en cas d'égalité finale entre les deux derniers candidats, selon l'article 20 du règlement : "Après un deuxième tour de scrutin au cours duquel les deux derniers candidats obtiennent le même nombre de voix, le président du CIO, après consultation de la commission exécutive du CIO, fera usage de son droit à une voix prépondérante en exerçant son droit de vote." Le détail des votes ne sera connu qu'après l'officialisation de l'identité du nouveau président.

Un mandat de huit ans renouvelable une fois pour quatre ans

Le président du CIO est élu pour un mandat de huit ans, reconductible une fois pour quatre ans, "à moins que la personne nouvellement élue ne perde sa qualité de membre du CIO avant la fin du mandat pour quelque raison que ce soit, notamment en raison de la limite d’âge". La limite d'âge pour les membres du CIO est fixée à 70 ans, avec la possibilité de la relever de quatre ans. S'il est élu, Sebastian Coe, 68 ans, ne pourrait donc pas aller jusqu'au bout de son mandat.

Le mandat démarrera le 24 juin 2025, pour permettre la transition avec le président actuel, qui "poursuivra donc son mandat jusqu'à cette date". Au cours de ce mandat, le nouveau président ou la nouvelle présidente sera chargé de "représenter le CIO et de présider toutes ses activités", selon l'instance.

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