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Les changements de calendrier du bac ont des conséquences pour les délais de correction

Le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, s'inquiète "d'une contraction des délais de correction pouvant atteindre deux à quatre jours pour certaines disciplines".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 13/03/2015 20:56 Mis à jour le 13/03/2015 20:56

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Des élèves français lors de l'épreuve de philosophie du bac, le 17 juin 2013, au lycée Arago de Paris. (FRED DUFOUR / AFP)

Il faudra toujours avoir la moyenne pour l'obtenir, mais le baccalauréat subit quelques aménagements au niveau de son calendrier pour la session 2015. Des changements qui entraîneront des délais de correction des copies raccourcis ou rallongés selon les matières, a indiqué le syndicat Snes-FSU Paris et du Siec, qui organise l'examen en Ile-de-France.

Comme l'ordre national des épreuves écrites a été modifié et que la période entre le début des écrits et la saisie des notes est la même, "il y a des disciplines qui gagnent de jours de correction et d'autres qui en perdent", a expliqué Vincent Goudet , directeur du Service interacadémique des examens et concours (Siec).

Augmenter le nombre de correcteurs

A Paris, le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, s'inquiète "d'une contraction des délais de correction pouvant atteindre deux à quatre jours pour certaines disciplines". Dans les disciplines avec moins de jours de correction, "on augmentera le nombre de correcteurs pour réduire la taille des paquets, afin de garantir la qualité de la correction", a indiqué Vincent Goudet. Le temps de correction n'a pas diminué pour les disciplines où la charge est la plus difficile, la philosophie et le français.

Cette année, les écrits du baccalauréat général débuteront le mercredi 17 juin au lieu d'un lundi et se termineront le mercredi 24 juin, avec un week-end de pause. "Dans l'objectif de reconquête du mois de juin" (éviter que l'examen n'entraîne pas un arrêt des cours trop tôt), "les épreuves se tiennent après le 15 juin depuis quelques années", a indiqué le ministère. Avec un démarrage le mercredi, "on a essayé de reporter au maximum vers la fin du mois et de créer une respiration dans les six journées d'épreuves".