5G : coup d'envoi du processus d'attribution des fréquences en France
La 5G doit accélérer la numérisation de l'économie et permettre, à terme, le développement de nouveaux services, comme la voiture autonome.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2019/11/21/phpvkS0yC.jpg)
L'autorité française de régulation des télécoms (Arcep) a donné, jeudi 21 novembre, le coup d'envoi officiel de la procédure d'enchères attendue par les opérateurs pour les fréquences qui seront utilisées pour la 5G, la nouvelle génération de technologie mobile, en publiant leur cahier des charges.
La 5G, par les débits importants et le très faible temps de réaction (latence) qu'elle devrait offrir, doit accélérer la numérisation de l'économie. Elle doit permettre, à terme, le développement de nouveaux services, de la voiture autonome à la santé connectée en passant par une accélération de la robotisation de l'industrie, notamment.
La couverture en 5G d'au moins deux villes par opérateurs avant la fin de l'année 2020
Le cahier des charges publié jeudi fixe les conditions d'attribution des fréquences 3,4 à 3,8 gigahertz (GHz). Selon le communiqué de l'Arcep, chaque opérateur disposera d'un minimum de 50 mégahertz (MHz) de bande de fréquence, mais pourra monter jusque 100 MHz maximum, par bloc de 10 MHz, à un prix qui devrait être dévoilé dans les prochains jours par le gouvernement.
La taille minimale des blocs faisait l'objet d'une intense discussion entre les opérateurs, le régulateur et le gouvernement, car elle détermine la capacité des opérateurs à proposer plus ou moins de services et le risque, pour y parvenir, de devoir débourser plus pour arriver à la taille souhaitée. "L'Arcep a proposé de retenir une taille de bloc de 60 MHz pour répondre à l'ensemble des orientations fixées par le gouvernement", mais ce dernier "a privilégié une taille de bloc de 50 MHz pour atteindre les objectifs qu'il a fixé", explique le régulateur dans son communiqué.
Le cahier des charges prévoit par ailleurs la couverture en 5G d'au moins deux villes par opérateurs avant la fin de l'année 2020, des échéances de couverture des axes de circulation à moyen terme et un débit minimal de 240 mégabits par seconde (Mbit/s) sur 75% des sites mobiles à l'horizon 2022.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter