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Vidéo La chanteuse et Youtubeuse Sindy dénonce le cyberharcèlement

Publié le 31/10/2022 14:24

Temps de lecture : 2min

Brut.

France Télévisions

Sindy, jeune femme connue grâce à la Team BS il y a quelques années, est très active sur les réseaux sociaux. Elle est souvent victime de harcèlement en ligne. Pour Brut., elle dénonce cette “profonde injustice”.

“J'ai eu peur quand j'ai ouvert un message et qu'on me disait : ‘Je sais que tu sors tout le temps là-bas, je vais t'attendre avec ma voiture, tu vas finir violée au fond d'un trou, quoi.’” Sindy, aussi connue sous le pseudo “sindyoff” sur les réseaux sociaux, a 27 ans. Elle vit, régulièrement, des vagues de cyberharcèlement contre elle. “Ça fait 10 ans que je suis sur les réseaux sociaux, maintenant. (...) Et je crois que j'en suis à mon 5e top tweet injustifié, où je me fais insulter sur Internet gratuitement parce que j'ai des idées à défendre”, explique-t-elle.

“Vous ne resterez pas toujours dans une posture de cyberharcelé”

“J'ai témoigné très vite, dès que j'ai pu, au lancement du #MeToo, d'inceste. J'ai été abusée par un membre de mon entourage familial, pendant 5 ans, quand j'étais mineure. En fait, ce qu'il se passe, c'est que ces gens-là, au moment où je sors cette vidéo, commencent à m'attaquer sur ça. En mode : ‘Ouais, je suis sûr que quand ton ex-beau-père, il faisait ça, tu kiffais, en fait.’ Quand les gens s'attaquent à votre histoire pour essayer de vous toucher, moi, en vrai, je les trouve ridicules, mais ça existe”, dénonce la jeune femme.

Aujourd’hui, Sindy a pu mettre une distance par rapport au harcèlement qu’elle vivait, et tient à passer un message aux autres victimes. “Ça ne me touche plus, regardez. Je vais bien, je suis une femme accomplie, fière de moi, qui milite, qui a des combats, qui a des vérités à sortir qui ne font pas toujours plaisir à tout le monde. Et ça, je veux vraiment le dire, je veux le souligner, mais vous ne resterez pas toujours dans une posture de harcèlement ou de cyberharcelé. C'est un passage de la vie, ça va s'arrêter à un moment. Et pour s'arrêter, il faut parler”, encourage-t-elle.