Twitter victime d'une arnaque boursière
L'action du site de microblogging a grimpé en flèche mercredi soir à New York, après la diffusion d'une fausse dépêche.
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C'est une journée comme la Bourse de New York en connaît peu. Mardi 14 juillet, l'action de Twitter a fait un bref bond de plus de 5%. La cause de ce succès soudain : une fausse dépêche de l'agence Bloomberg indiquant que le site de microblogging étudiait une offre de rachat à 31 milliards de dollars.
"Twitter travaille en étroite collaboration avec des banquiers après avoir reçu une offre de rachat pour 31 milliards de dollars, ont indiqué des personnes au courant de la situation", lit-on dans ce texte publié par le "site" bloomberg.markets. L'info est très vite reprise par des sites spécialisés, poussant de nombreux traders à acheter des actions Twitter à la pelle, comme le relaie BFM Business. Le titre passe en tête des valeurs les plus traitées sur le New York Stock Exchange.
Mais dix minutes plus tard, Bloomberg dément l'information. "Cet article était un faux et est paru sur un site bidon qui n'est pas affilié à Bloomberg", indique un porte-parole de l'agence d'informations économiques. Selon une dépêche authentique de l'agence, le site faussaire a été créé il y a quatre ou cinq jours au Panama.
Une enquête est ouverte
L'action, qui s'échangeait auparavant autour de 36,91 dollars, est montée jusqu'à 38,82 dollars vers 11h44. Mais moins de cinq minutes plus tard, une fois le démenti de Bloomberg publié, elle a retrouvé une évolution plus normale. Elle a connu ensuite une plongée brutale vers 13 heurs, à 35,78 dollars, avant de repartir en hausse de 2,66% à 36,78 dollars.
Cette double péripétie fait grincer des dents à Wall Street où des suspicions de manipulations des cours vont bon train. D'après une (vraie) dépêche Bloomberg, la SEC, l'autorité en charge de la sécurité des échanges à New York, a ouvert une enquête.
Pour Twitter, cette péripétie boursière tombe mal alors que la société est à la recherche d'un nouveau directeur général, après le départ, début juin, Dick Costolo, aux commandes depuis cinq ans. Le site peine à recruter de nouveaux utilisateurs et à dégager des bénéfices nets.
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