L'ancien ministre macroniste Roland Lescure quitte X et lance "un appel transpartisan" pour susciter une vague de départs d'élus
Le député Renaissance justifie son choix en expliquant que X est maintenant devenu "un outil de propagande" pour le milliardaire américain Elon Musk.
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"Rester sur X en 2025, c'est soutenir le pire", estime-t-il. L'ancien ministre et actuel vice-président de l'Assemblée nationale Roland Lescure a annoncé, samedi 18 janvier, qu'il quittait le réseau X. "Il y a quelques mois, c'était un réseau de clivages, de clashs, qui propageait parfois la haine. C'est maintenant devenu un outil de propagande" pour le milliardaire américain Elon Musk, a affirmé ce macroniste historique au Parisien.
Roland Lescure, ministre délégué chargé de l'Industrie et de l'Energie entre 2022 et 2024, "lance un appel transpartisan à quitter X". Selon lui, plusieurs élus ont déjà rejoint cette initiative de "responsabilité collective", comme les présidents de région Loïg Chesnais-Girard (divers gauche, Bretagne) ou Franck Leroy (divers droite, Grand-Est), l'écologiste Jérémie Iordanoff et ses collègues parlementaires macronistes Florent Boudié et Ludovic Mendes. "Il faut que le réseau X devienne has been. Quand une soirée dégénère, il faut la quitter pour se rendre dans un lieu plus apaisé", défend encore le député Renaissance.
Propriété d'Elon Musk, X est soupçonné de répandre de fausses informations et de manipuler le débat public en Europe. Plusieurs institutions ou médias ont annoncé ces dernières semaines leur départ du réseau social ou l'arrêt de leur activité sur leurs comptes. Parmi les personnalités politiques, peu ont franchi le pas. Certaines à gauche s'interrogent ou ont annoncé, comme les écologistes Sandrine Rousseau, Yannick Jadot, Cyrielle Chatelain ou Pouria Amirshahi, quitter le réseau dans les prochains jours.
Pour le gouvernement de François Bayrou, un départ de X "n'est pas du tout d'actualité", selon sa porte-parole, Sophie Primas. "Ce n'est pas à nous de quitter ces plateformes, mais plutôt à celles-ci de se conformer aux règles européennes en vigueur", a-t-elle justifié vendredi. Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l'Europe, a lui aussi confirmé, samedi, sur X, qu'il resterait sur la plateforme. "Le combat d'idées doit être mené partout où il a lieu", a-t-il argué.
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