TikTok ouvre une interface pour "apporter de la transparence" sur sa plateforme
Le réseau social développe des outils de transparence en Europe, notamment à destination des chercheurs.
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Pressé "d'accélérer" par Bruxelles, TikTok réagit. Le réseau social chinois a annoncé, jeudi 20 juillet, le lancement d'outils de transparence en Europe, notamment à destination des chercheurs et des régulateurs. TikTok veut ainsi faciliter "les recherches indépendantes sur la plateforme et d'apporter de la transparence au contenu TikTok", détaille un communiqué du réseau social.
TikTok se conforme en réalité aux mesures du Digital Services Act (DSA). Ces nouvelles règles de l'Union européenne édictées pour lutter contre la désinformation et la haine en ligne sont entrées en vigueur mi-novembre. Les grandes plateformes du numérique doivent s'y conformer, mais ces entreprises ont encore jusqu'au 25 août pour se mettre en conformité.
Les partenariats des influenceurs transmis aux autorités
Ce nouveau règlement leur impose d'analyser les risques que peuvent représenter leurs services en matière de contenus illégaux, d'atteinte à la vie privée, à la liberté d'expression, ou encore en matière de sécurité publique. Autres ambitions du DSA : les experts européens doivent avoir accès aux algorithmes utilisés par les plateformes, et des moyens plus conséquents doivent être engagés pour modérer les contenus diffusés sur ces plateformes.
Concrètement, TikTok rend publique jeudi l'interface de programmation de son application (API) en Europe, sept mois après avoir fait de même aux Etats-Unis. La plateforme précise avoir reçu "plus de 60 demandes de chercheurs universitaires américains, sur des sujets liés aux tendances de consommation, à la désinformation, à la santé mentale, mais sans préciser si ces demandes ont été acceptées.
Le réseau social chinois donne également accès à sa "bibliothèque de contenu commercial", listant les publicités et contenus commerciaux, y compris les partenariats rémunérés avec des influenceurs. Le DSA interdit désormais aux plateformes d'exploiter les "données sensibles" de leurs utilisateurs, comme leur genre ou leur appartenance religieuse, dans le but d'en faire de la publicité ciblée.
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