Mort de Jean Pormanove : Gabriel Attal propose des tests d'"addiction aux écrans" et des vidéos "en noir et blanc"

Le chef du parti Renaissance défend aussi une "interdiction stricte des réseaux sociaux avant 15 ans", trois jours après le décès en direct du streameur.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le député EPR des Hauts-de-Seine et secrétaire général du parti Renaissance, Gabriel Attal, à Paris, le 5 juillet 2025. (SEBASTIEN DUPUY / AFP)
Le député EPR des Hauts-de-Seine et secrétaire général du parti Renaissance, Gabriel Attal, à Paris, le 5 juillet 2025. (SEBASTIEN DUPUY / AFP)

Trois jours après la mort en direct de Jean Pormanove, victime depuis des mois de sévices diffusés sur Kick, Gabriel Attal fait ses suggestions. L'ancien Premier ministre a proposé, jeudi 21 août, de mettre en place des dépistages contre "l'addiction aux écrans" des jeunes, à l'entrée du collège puis du lycée. Dans une publication sur X, il met aussi sur la table "le passage en noir et blanc" des vidéos au-delà de 30 minutes de visionnage. "Moins de couleurs, moins de dopamine, moins d'addictions", justifie le député EPR des Hauts-de-Seine, qui veut par ailleurs "une taxe sur les plateformes pour financer la recherche sur l'addiction aux écrans et pour la santé mentale".

"À force de formats courts, nos jeunes deviennent des toxicomanes des réseaux sociaux. Addicts aux images qui se succèdent, aux discours chocs et aux actes toujours plus violents."

Gabriel Attal, député EPR des Hauts-de-Seine

sur X

Le chef du parti Renaissance défend aussi une "interdiction stricte des réseaux sociaux avant 15 ans" — ce qu'a également proposé Emmanuel Macron à plusieurs reprises  et un "couvre-feu numérique pour les 15-18 ans", assorti d'une "limitation forte du temps d'accès aux réseaux"

La mort, lundi à Contes (Alpes-Maritimes), du quadragénaire Raphaël Graven, connu en ligne sous le pseudo Jean Pormanove, a soulevé de nombreuses questions sur les responsabilités qui ont conduit à ce drame. Outre l'enquête pour déterminer les causes de la mort ouverte par le parquet de Nice, et les critiques visant l'Arcom, le gendarme du numérique, la plateforme australienne Kick est également largement pointée du doigt.

Jeudi, les médecins légistes ont écarté "une origine traumatique" et "l'intervention d'un tiers" dans la mort du streameur. Le procureur de Nice, Damien Martinelli, a ordonné d'autres "analyses complémentaires, toxicologiques et anatomopathologiques".

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