"Tague un ami qui..." : Facebook s'attaque aux pages de spams qui envahissent vos fils d'actualité
Le réseau social annonce un nouvel algorithme, qui empêchera ce genre de posts d'apparaître trop souvent sur le fil d'actualité des utilisateurs.
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
/2017/12/18/php34XUaE_1.jpg)
"Tague une Amélie à qui tu penses aujourd'hui !" "Aime ce post si tu es verseau !" "Tague une amie qui se reconnaîtra dans ce post !" Ce type de publications a envahi les fils d'actualité de Facebook ces derniers mois. Et cela agace de nombreux internautes. "Des gens nous on dit qu'ils n'aiment pas ces spams qui les poussent à interagir en aimant, partageant ou commentant des posts", affirme le réseau social sur sa page presse (en anglais), lundi 18 décembre. Facebook a donc décidé de s'attaquer aux pages qui utilisent la méthode du "click-bait" pour attirer plus d'internautes.
"Cette tactique cherche à profiter de l'algorithme de notre fil d'actualité pour (...) toucher plus de personnes, précise le réseau social. A partir de cette semaine, nous allons commencer à réduire la visibilité des posts et des pages qui utilisent le click-bait." Un nouvelle version de l'algorithme détectera ces messages afin qu'ils "apparaissent moins dans le fil d'actualité". Au fil des semaines, Facebook va en outre diminuer la visibilité des pages qui reposent uniquement sur cette stratégie.
Facebook veut "réduire la diffusion des spams"
"Les messages qui demandent de l'aide, des conseils ou des recommandations, comme les alertes pour la disparition d'un enfant, les levées de fonds pour une cause ou les demandes d'astuces pour un voyage, ne seront pas affectés par cette mise à jour, assure le réseau social. Nous voulons réduire la diffusion des spams, des contenus sensationnalistes ou trompeurs, pour promouvoir des échanges plus profonds et authentiques sur Facebook."
Selon L'Express, le "click-bait" permet à certaines pages (notamment de médias) de gagner en notoriété sur le réseau social. Mais cette méthode permet également à certaines entreprises de générer des revenus publicitaires, indexés sur le nombre de mentions "j'aime" ou de vues de chaque publication.
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter