Instagram va tester les "j'aime" masqués pour diminuer la pression sociale sur certains utilisateurs américains
Les utilisateurs concernés ne pourront plus voir combien de "j'aime" reçoivent les posts des autres. Ils pourront toujours voir le nombre de "j'aime" sur leurs propres posts mais en cliquant sur une page différente.
A partir de la semaine prochaine, Instagram va masquer, pour une petite partie de ses utilisateurs américains, le nombre de "j'aime" recueillis par les contenus postés, a fait savoir son patron, vendredi 8 novembre. L'objectif annoncé : diminuer la pression sociale sur le réseau.
Les utilisateurs concernés ne pourront plus voir combien de "j'aime" reçoivent les posts des autres. Ils pourront toujours voir le nombre de "likes" sur leurs propres posts mais en cliquant sur une page différente. Le réseau, propriété de Facebook, a précisé que les outils de mesure des entreprises utilisant la plateforme pour promouvoir leurs produits ne seraient pas affectés.
Heads up! We've been testing making likes private on Instagram in a number of countries this year. We're expanding those tests to include a small portion of people in the US next week. Looking forward to the feedback!
— Adam Mosseri (@mosseri) November 9, 2019
Critiques sur les risques pour la santé mentale
Instagram, très populaire chez les jeunes, avait commencé à masquer les "likes" en mai au Canada, puis dans six pays (Australie, Italie, Irlande, Japon, Brésil, Nouvelle-Zélande) en juillet, assurant vouloir diminuer "le stress" chez ses utilisateurs après des critiques sur les risques de l'application pour la santé mentale.
"Nous faisons cette expérience parce que nous souhaitons que nos utilisateurs se concentrent sur les photos et les vidéos partagées, pas sur le nombre de 'j'aime' qu'ils recueillent", avait déclaré un porte-parole d'Instagram en juillet. "Nous ne voulons pas qu'Instagram donne l'impression d'être une compétition."
Une étude conduite en 2018 aux Etats-Unis par le Pew Research Center a montré que 72% des adolescents du pays utilisaient Instagram et que près de 40% d'entre eux se sentaient obligés de ne partager que les contenus ayant rassemblé beaucoup de "likes" ou de commentaires. Le réseau social compte plus d'un milliard d'utilisateurs dans le monde.
À regarder
-
Victor Wembanyama : il revient encore plus fort
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter