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Goldman Sachs et l'investisseur russe Digital Sky technologies ont apporté 450 et 50 millions de dollars à Facebook

La banque d'affaires américaine Goldman Sachs, a investi dans le site communautaire Facebook sur la base d'une valorisation de 50 milliards de dollars, affirme lundi le New York Times.La valeur de Facebook, jusqu'ici estimée à 42 milliards de dollars, serait ainsi plus élevée que celle d'eBay, Yahoo! et Time Warner.

Angel Herrero Lucas

France Télévisions

Publié le 03/01/2011 11:55

Temps de lecture : 1min

Carte de Facebook illustrant les "amitiés" créées sur Facebook à travers le monde (AFP photos)

La banque d'affaires américaine Goldman Sachs, a investi dans le site communautaire Facebook sur la base d'une valorisation de 50 milliards de dollars, affirme lundi le New York Times.

La valeur de Facebook, jusqu'ici estimée à 42 milliards de dollars, serait ainsi plus élevée que celle d'eBay, Yahoo! et Time Warner.

La fortune personnelle du fondateur et PDG, Mark Zuckerberg, se trouverait de la sorte doublée, ajoute le New York Times. Elle avait jusqu'ici été évaluée à 6,9 milliards de dollars par le magazine Forbes, qui se basait sur une valorisation de Facebook à 23 milliards de dollars.

L'arrivée au capital de Goldman Sachs renforce encore un peu plus la crédibilité de Facebook, qui selon certaines études dépasserait désormais en popularité la page Google.com aux Etats-Unis.

Cette valorisation astronomique va encore renforcer la pression sur les dirigeants de Facebook pour qu'ils introduisent la société en bourse, alors qu'ils s'y opposent depuis la fondation du groupe, note le New York Times.

Des personnes impliquées dans la levée de fonds ont ainsi fait savoir au journal que la direction de Facebook avait indiqué qu'une introduction en Bourse était envisagée pour 2012.

L'investissement met ainsi Goldman Sachs en première position pour cette opération. Son entrée au capital de Facebook s'accompagne d'un engagement de la banque à lever quelque 1,5 milliards auprès d'investisseurs, sur la base d'une valorisation à 50 milliards, selon le journal.

Facebook dégage des bénéfices qui pourraient atteindre un chiffre d'affaires annuel de deux milliards de dollars, selon des analystes auxquels se réfère le New York Times.