Colère des surveillants de prison : le syndicat majoritaire, l'Ufap-Unsa, signe l'accord du ministère de la Justice
Les deux autres syndicats, FO et CGT pénitentiaire, avaient rejeté l'accord proposé par le gouvernement.
Fin de crise en vue chez les surveillants de prison. Vendredi 26 janvier, l'Ufap-Unsa, syndicat majoritaire dans la profession, a validé les propositions avancées la veille par le ministère de la Justice pour mettre fin au mouvement des surveillants pénitentiaires, a appris franceinfo auprès du syndicat. La décision a été prise après un vote parmi ses représentants régionaux.
"N'en déplaise à certains, à l'Ufap-Unsa Justice, c'est la base qui s'exprime. Ses adhérents et sympathisants demandent à l'Ufap-Unsa Justice de signer ce relevé de conclusions, indique le communiqué du syndicat. FO-pénitentiaire qui a annoncé, dès jeudi, rejeter l'accord, parle de "trahison", tout en affirmant vouloir "réinterroger la base" pour déterminer la suite à donner au mouvement, qui a démarré il y a douze jours. La CGT, troisième syndicat de surveillants, refuse également de signer l'accord et dit continuer à soutenir les surveillants qui se mobiliseraient.
#Prisons l’Ufap Unsa signe l’accord. Malgré le refus de signer des deux autres syndicats FO et CGT Penitentiaire, l’accord s’applique. Entre la menace de sanctions, la fatigue et l’accord le mouvement devrait considérablement faiblir pic.twitter.com/BDPanIfr3J
— Salomé Legrand (@Salome_L) 26 janvier 2018
Création de 1 100 emplois supplémentaires
Jeudi 25 janvier, la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, avait reçu les responsables des principaux syndicats, l'Ufap-Unsa Justice (40%), FO-Pénitentiaire (30%) et la CGT-Pénitentiaire (15%), pour leur présenter un projet d'accord.
Ce texte comprend des mesures pour améliorer la gestion des détenus radicalisés, comme la construction de 1 500 places dans des quartiers étanches, et des mesures concrètes pour renforcer la sécurité des agents comme le menottage des détenus dangereux et un retour aux fouilles inopinées de cellules.
Le ministère s'est également engagé sur la création de 1 100 emplois supplémentaires et sur une enveloppe de plus de 30 millions d'euros pour renforcer les indemnités perçues en complément de salaire par les surveillants.
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