Une nouvelle expertise dans le dossier du Bugaled Breizh a examiné le titane retrouvé sur l'un des câbles du chalutier
Une nouvelle expertise dans le dossier du Bugaled Breizh conclut que le titane retrouvé sur l'un des câbles du chalutier qui a fait naufrage le 15 janvier 2004 avec les cinq hommes d'équipage "ne peut être considéré comme un indice de la présence d'un sous-marin" dans l'accident.
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Une nouvelle expertise dans le dossier du Bugaled Breizh conclut que le titane retrouvé sur l'un des câbles du chalutier qui a fait naufrage le 15 janvier 2004 avec les cinq hommes d'équipage "ne peut être considéré comme un indice de la présence d'un sous-marin" dans l'accident.
"La détection de titane dans la fune babord du Bugaled Breizh n'est donc pas véritablement significative de l'implication d'un sous-marin dans le naufrage", conclut l'expertise dont l'AFP a obtenu une copie.
Cette expertise sur la composition du revêtement extérieur des sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) a été réclamée par les juges d'instruction de Nantes Jacky Coulon et Robert Tchalian.
Des traces de titane, retrouvées fin 2006 sur le câble bâbord du chalutier, avaient renforcé la conviction des parties civiles d'une collision avec un sous-marin, le titane ayant été présenté comme un matériau exclusivement militaire.
Selon l'expertise rédigée par Dominique Salles, ancien sous-marinier, "le revêtement extérieur et les appendices extérieurs des sous-marins ne comportent pas de titane sinon pour les SNA français que sous forme de dioxyde entrant dans la composition d'un primaire".
En revanche, l'expert explique que "les coques en acier des chalutiers étant protégées par des peintures comportant ce même composant" la présence de particules de titane peut s'expliquer par "le frottement courant des funes sur ces surfaces" ou lorsque les funes sont posées sur des quais pour "y être élongées ou traînées".
Plus de sept ans après le naufrage aucune responsabilité n'a pu être établie et aboutir à des mises en examen sur le naufrage du navire.
Le BEA avait conclu à un accident de pêche alors que la thèse d'un sous-marin agresseur avait été confortée par les juges d'instruction de Quimper en charge de l'affaire avant la disparition du pôle d'instruction de ce tribunal.
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