Un syndicat de police appelle à l'unité contre des projets de fermeture de commissariats, après la victoire des CRS
Alliance, second syndicat de gardiens de la paix, a appelé mardi à la mobilisation contre la fermeture d'un certain nombre de commissariats.Lundi soir, le ministère de l'Intérieur a annoncé qu'il renonçait à son projet de fermeture de deux compagnies de CRS à Lyon et Marseille, après une forte mobilisation.
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Alliance, second syndicat de gardiens de la paix, a appelé mardi à la mobilisation contre la fermeture d'un certain nombre de commissariats.
Lundi soir, le ministère de l'Intérieur a annoncé qu'il renonçait à son projet de fermeture de deux compagnies de CRS à Lyon et Marseille, après une forte mobilisation.
Dans un communiqué publié mardi, Alliance déclare que l'union de "l'intersyndicale a payé pour nos collègues des compagnies républicaines de sécurité (CRS)" et "doit payer aussi pour nos collègues des commissariats de sécurité publique menacés de fermeture".
"En effet, depuis plusieurs mois, Alliance a engagé une forte mobilisation dans les commissariats d'Annonay, Montbrison, Graulhet, Fourmies, Pertuis et Libourne pour lesquels un projet de fermeture est prévu et ceux dont on ignore les 'pistes' de fermeture".
Des projets de lancement de polices d'agglomération par le ministère de l'Intérieur à Marseille, Lyon ou Bordeaux, prévoient la fermeture ou le redéploiement de brigades de gendarmerie et de commissariats de police, selon les syndicats de police. Ils sont mobilisés pour empêcher la fermeture de celui de Libourne, près de Bordeaux.
Le gouvernement renonce à fermer deux compagnies de CRS
Le ministère de l'Intérieur a renoncé lundi soir à son projet de fermeture de deux compagnies de CRS à Lyon et Marseille. Les CRS menaient depuis plusieurs jours un mouvement inédit - arrêts de travail collectifs, grèves de la faim, grève du zèle - pour protester contre les réductions d'effectifs et les menaces de fermetures de certaines compagnies.
Brice Hortefeux a déclaré que c'était sa décision et qu'il ne l'avait pas prise sur injonction de l'Elysée. Evoquant une réunion lundi en fin d'après-midi entre les syndicats et le directeur général de la police nationale Frédéric Péchenard, Brice Hortefeux a expliqué : "J'en ai tiré personnellement un certain nombre de convictions. Je suis allé en discuter avec le secrétaire général de l'Elysée (Claude Guéant ), ce qui est une procédure tout à fait normale. "Le ministre a réfuté cette allégation sur Canal +, affirmant au contraire que sa rencontre avec les syndicats l'avait mené à "un certain nombre de convictions".
M. Hortefeux a "décidé de ne supprimer aucune compagnie" de CRS, mais "de redéployer 280 postes de CRS vers des missions de sécurité publique sur le terrain", avait-t-il indiqué à l'issue de la réunion avec les syndicats.
Il s'est félicité que l'objectif "d'affecter de manière permanente près de 300 hommes sur le terrain sera tenu". Les policiers réaffectés "seront prélevées sur les effectifs globaux de 12.000 CRS", a ajouté le ministre.
Le ministre "a été à l'écoute des syndicats", s'est félicité Nicolas Comte (SGP-FO, 1ère organisation des gardiens de la paix), tandis que Jean-Claude Delage, secrétaire général d'Alliance (2ème syndicat), a salué le fait que M. Hortefeux "a pris en compte le dialogue social et le terrain"
Il "a pris la décision politique qui ne touche pas au potentiel opérationnel" des CRS, a ajouté M. Comte.
Selon leurs syndicats les réductions prévues étaient susceptibles d'entraîner "une paralysie" des services.
A Lyon et Marseille, les compagnies étaient menacées de fermeture. A Perpignan, la quasi totalité des effectifs s'était fait porter malade samedi ; à Sainte-Foy-les-Lyon, "une centaine de personnes" ont manifesté devant la CRS 46, tandis qu'à Marseille, la compagnie de la ville a décidé d'entamer une grève de la faim.
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