Un numéro vert et un appel à témoins ont été lancés pour "redynamiser" l'enquête sur la disparition du petit Antoine
"Dix-huit mois après le signalement de la disparition d'Antoine", le 11 septembre 2008 à Issoire dans le Puy-de-Dôme, les juges d'instruction lancent un appel à témoins pour "donner une nouvelle impulsion à la collecte de renseignements" et "redynamiser l'enquête", a annoncé le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat.
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"Dix-huit mois après le signalement de la disparition d'Antoine", le 11 septembre 2008 à Issoire dans le Puy-de-Dôme, les juges d'instruction lancent un appel à témoins pour "donner une nouvelle impulsion à la collecte de renseignements" et "redynamiser l'enquête", a annoncé le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat.
Des affiches avec trois photos d'Antoine, datant d'avant le 11 septembre 2008 et appelant à contacter pour tout témoignage le 08 00 80 20 00, un numéro gratuit et anonyme, vont être placardées dans les rues d'Issoire et sa région "essentiellement dans le Puy-de-Dôme", a précisé M. Coquillat.
"Nous pensons que certaines personnes peuvent avoir des informations qu'elles ne jugent pas importantes mais qui peuvent l'être", a-t-il souligné, tout en reconnaissant que l'enquête n'avait pas "connu d'avancées". "Matériellement parlant, on est presque comme au premier jour", a-t-il déploré.
La cellule d'enquête, d'abord constituée de 23 gendarmes, puis 11, est désormais composée de six enquêteurs, a-t-il ajouté, précisant que l'enquête "minutieuse" avait donné lieu à 3.200 actes et 750 auditions.
Anne-Laure Lebert, avocate de la mère d'Antoine Alexandrine Brugerolle, un temps soupçonnée, se dit "satisfaite de cet appel à témoin" mais craint qu'il "ne soit trop tard", estimant que l'enquête a été centrée uniquement sur sa cliente.
Le 11 septembre 2008, Alexandrine Brugerolle avait signalé la disparition de son fils Antoine, âgé de six ans, resté dans l'appartement familial alors qu'elle était sortie dîner avec son compagnon. Placée en garde à vue dans le cadre de l'information judiciaire ouverte pour "enlèvement et séquestration" quelques jours plus tard avec son concubin et six autres personnes, la jeune femme avait été relâchée faute de charges suffisantes.
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